Le week-end s’annonce peut-être historique à Pontevedra (Espagne) pour le triathlon Français.
Une triathlète Française pourrait être championne du monde pour la première fois.
Un exploit qui serait un évènement d’autant que jamais aucune Française n’a terminé à l’une des trois premières places au classement général du championnat du monde WTCS (World Triathlon Champion Series).
Avant la grande finale de Pontevedra, Cassandre Beaugrand déjà sacrée cette année première championne du monde de super-sprint est aux commandes du classement WTCS grâce notamment à ses deux victoires cette saison.
La triathlète Française compte une légère avance sur la Britannique Beth Potter qui a remporté 3 étapes cette saison dont le Test Event de Paris devant justement Cassandre Beaugrand.
Une autre Française Emma Lombardi actuellement 3e du classement provisoire est en mesure de pouvoir s’offrir une place sur le podium final voire mieux. L’Américaine Taylor Spivey, 4e au classement mondial actuel n’a pas dit son dernier mot tout comme l’Allemande Laura Lindemann, 5e du Test Event de Paris.
La 3e Française en lice Léonie Périault, souvent brillante lors des finales (2e en 2021, 5e en 2022) peut encore rêver de podium.
Chez les hommes, le titre mondial devrait se disputer entre le Britannique Alex Yee (3 victoires cette saison sur le circuit WTCS dont le Test Event) et le Néo-Zélandais Hayden Wilde (2 succès cette saison en WTCS) qui comptent au classement une légère avance sur le Portugais Vasco Vilaca (2e lors du Test Event).
Derrière suivent les Français Léo Bergère (champion du monde en titre) et Dorian Coninx (3e du Test Event) qui peuvent encore ambitionner le podium final s’ils arrivent à piéger les favoris.
Il faudra aussi compter sur l’Australien Matthew Hauser (6e au général), vainqueur cette année à Montréal mais absent à Paris car positif au Covid.
Enfin le 4e Français engagé, Tom Richard essaiera de faire aussi bien qu’à Sunderland (7e).
Chez les U23, la course sans grand favori s’annonce très ouverte. Les Français Yanis Seguin (4e des Jeux Européens) et Baptiste Passemard (4e du championnat d’Europe Sprint) essaieront d’imiter Raphaël Montoya et Dorian Coninx, auteurs du doublé dans cette catégorie en 2017.
En paratriathlon, les championnats du monde s’annoncent de toute beauté pour l’équipe de France. Lors des précédents Mondiaux à Abu Dhabi, l’équipe de France avait obtenu 6 médailles dont 3 en or.
Les trois champion(ne)s seront en Espagne bien décidés à conserver leur titre : Jules Ribstein passé de PTS3 à PTS2 (3 titres), Elise Marc chez les PTS3 (3 titres), Alexis Hanquinquant chez les PTS4 (5 titres).
Les autres Bleus engagés visent tous une place sur le podium.
Chez les PTS2, Geoffrey Wersy (2e du Test Event) défiera son compatriote Julien Ribstein qu’il a devancé dans la capitale.
2e aussi à Paris, Cédric Denuzière, qui a obtenu l’argent lors du championnat d’Europe, a les moyens pour ses 1ers Mondiaux de décrocher une médaille chez les PTS3.
Habituel dauphin d’Alexis Hanquinquant, Pierre-Antoine Baele tentera de faire aussi bien que l’an passé (2e chez les PTS4).
Chez les PTVI, Thibaut Rigaudeau, et son guide Cyril Viennot, sont eux aussi en quête d’une nouvelle médaille d’argent chez les PTVI derrière l’icône britannique Dave Ellis (5 titres).
Côté féminin, outre Elise Marc, deux autres Françaises seront en lice.
Chez les PTVI, la médaillée de bronze des Jeux Paralympiques de Tokyo, Annouck Curzillat et sa guide Julie Marano, qui viennent de terminer 2e du Test Event espèrent enfin monter sur un podium d’un championnat du monde (4e en 2022) chez les PTVI.
Idem pour Mona Francis (4e en 2021 et 3e du championnat d’Europe cette année) chez les PTWC.