L’EcoTrail Paris 2020 encore plus accessible et éco-responsable.

Encore un mois à patienter avant la 13ème édition de l’EcoTrail Paris les 14 et 15 mars. À quoi faut-il s’attendre cette année ? Y’aura t’il des nouveautés ? La réponse est oui.

Au mythique trail de 80 km qui arrive au 1er étage de la Tour Eiffel, aux plus classiques 45 km et 30 km qui se concluent au Trocadéro (face à la Tour Eiffel) sans oublier le 18 km s’ajoute cette année un 10 km d’initiation qui traversera le Domaine de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) avec 92% de sentiers et un dénivelé de 170 m. Comme le précise Romain Piau, coordinateur de l’événement, il s’agit de convaincre ceux et celles qui étaient un peu réticents envers les difficultés du trail, de leur faire comprendre que la discipline est accessible avec un esprit de compétition puisque le 10 km sera aussi chronométré sur un format où l’on est quasiment sur d’aller au bout.

 

Une bonne idée qui va encore plus contribuer au succès populaire de l’EcoTrail Paris. Cette année 14.000 participants sont attendus sur les 5 formats de trail (10 km, 18 km, 30 km, 45 km et 80 km) et les autres épreuves proposées avec 3 marches nordiques et 3 randonnées avec généralement environ 25% de purs néophytes au principe de l’EcoTrail.

 

Jean-Charles Perrin : « Nous donnons aux gens l’opportunité de protéger écologiquement leur « terrain de jeu » avec un trail pas trop compliqué pour prendre du plaisir et pour inciter les participants à devenir en quelque sorte ambassadeurs de la marque et du concept de l’EcoTrail. »

 

Une belle aventure qui a commencé à Paris il y’a 12 ans à l’initiative de Jean-Charles Perrin, créateur et organisateur de l’EcoTrail Paris: « Tout a commencé d’une envie de pratiquants de trail qui s’entraînaient chez eux en proche banlieue Parisienne mais qui n’avaient pas leur évènement. Le parti pris a été de lancer en 2008 une course sur Paris et sa proche banlieue qui n’existait pas. À l’issue de la 1ère édition, c’était amusant de voir que certains qui trouvaient débile l’idée de faire un trail à Paris avaient finalement adoré et ne se gênaient pas pour dire qu’ils avaient disputé un vrai trail. On a eu le sentiment d’avoir apporté aux gens quelque chose qu’ils pensaient pas possible. On imagine pas que dans un milieu urbain la nature a encore ses droits, il faut juste casser ses habitudes. Le principe de l’EcoTrail est de proposer une vraie course nature à la maison même si l’environnement urbain ne s’y prête pas vraiment d’emblée. »

 

Le concept d’EcoTrail s’est exporté en dehors de Paris et de la France dans 12 autres endroits dans le monde. En Europe (Oslo, Stockholm, Reykjavik, Bruxelles, Florence, Geneve, Wicklow, Madrid, Funchal) mais aussi en Malaisie, Thaïlande et Arabie Saoudite. Le but est d’en faire avant tout un évènement local. Pour Jean-Charles Perrin un bon EcoTrail est un rendez-vous ou les ¾ de ses participants sont des locaux et les autres qui veulent découvrir une autre déclinaison de l’EcoTrail avec un produit Suédois en Suède, un concept Portugais au Portugal etc … sans avoir l’incertitude de faire une course dont ils ne connaissent pas l’organisation. Le principe de la déclinaison à l’international est de montrer aux gens que le concept EcoTrail est aussi possible chez eux.

 

Chaque édition est aussi l’occasion de faire adhérer les inscrits au principe d’éco-responsabilité, d’avoir une pratique saine avec des fondamentaux comme de ne pas jeter de déchets n’importe où dans la nature, de respecter les bénévoles mais aussi les autres coureurs comme le précise Jean-Charles Perrin :  « Nous donnons aux gens l’opportunité de protéger écologiquement leur « terrain de jeu » avec un trail pas trop compliqué pour prendre du plaisir et pour inciter les participants à devenir en quelque sorte ambassadeurs de la marque et du concept de l’EcoTrail. » Un vrai succès qui demande une rigueur extrême en terme de logistique aux organisateurs. Une vingtaine de sites différents sont utilisés lors de l’EcoTrail Paris avec de gros flux de population et des mesures de sécurité de plus en plus drastiques et contraignantes.

 

Généralement 50% des gens reviennent à l’EcoTrail Paris d’une année sur l’autre, c’est la tendance sur les épreuves de course à pied. Cela veut dire aussi qu’il y’a 50% de nouveaux qu’il faut sensibiliser au principe de l’éco-responsabilité.

Cette année une autre nouveauté dans le domaine alimentaire est mise en place pour aller encore plus loin dans cette démarche comme nous l’explique Romain Piau : « On va essayer de mettre à disposition des produits « plus responsables », qui sont de saison et près de chez nous dans la mesure du possible. Nous travaillons avec un nutritionniste pour trouver les produits de substitution qui répondent aux attentes du coureur. Par exemple on veut arrêter de proposer de la banane qui vient de loin, on veut monter que l’on peut consommer raisonnablement et de façon responsable d’autres produits au mois de mars en Île-de-France comme la pomme, la poire sous forme de compotée facile à ingérer au ravitaillement. On travaille aussi avec des producteurs et fournisseurs locaux de graines pour apporter de vrais compléments nutritifs, parfois inconnus du grand public. Tout est question d’anticipation et d’éducation des coureurs, on communiquera à ce sujet en amont pour qu’ils sachent ce qu’ils auront le jour J au ravitaillement. »

 

Pas de mauvaise surprise au contraire avec toujours pour ceux et celles qui feront le trail de 80 km une arrivée majestueuse au 1er étage de la Tour Eiffel, un petit plus de 330 marches mais considéré comme un vrai cadeau par les finishers même après 80 km de souffrance. La Dame de Fer qui d’ailleurs sera comme chaque année à l’honneur à l’occasion de la Verticale de la Tour Eiffel pour lancer les festivités le mercredi 11 mars avec 2 manches qualificatives et une finale soit 1995 marches à gravir pour les finalistes.

 

 

Jean-Charles Perrin, créateur et organisateur de l’EcoTrail Paris

 

 

Romain Piau, coordinateur de l’EcoTrail Paris