Amélie Desroziers au triathlon de Deauville 2022

Le triathlon de Deauville c’est encore mieux avec les conseils de Léo Bergère

Lepape-info : Comment s’est passé ce triathlon de Deauville ? 

Amélie Desroziers : Cela s’est très bien passé, j’ai participé au format découverte courte distance cette année après avoir fait l’an passé le longue distance avec l’équipe ASICS-LEPAPE. Je prépare un autre longue distance à la fin de l’année à Dinard. c’est la première fois où j’ai été à l’aise sur les 3 épreuves du triathlon.

 

 

Hugo Alix : Le triathlon s’est plutôt bien passé, l’épreuve est toujours aussi dure mais j’en ai bien profité. La natation en mer c’était du costaud, la partie cyclisme très vallonée où il faut toujours relancer aussi. J’avais fait aussi le longue distance l’an passé dans les mêmes conditions qu’Amélie, cette année j’avais choisi le format M. Cet été je vais plus faire des trails pour changer de discipline. Ensuite en septembre je vais essayer de faire aussi le triathlon de Dinard ou un autre triathlon c’est à voir.   

 

Amélie Desroziers : « Le coach de Léo Bergère, Mickael Ayassami m’avait accompagné toute l’année dernière pendant 3 mois avant la course en m’envoyant toutes les semaines mon programme d’entraînement selon mon avancée. C’était assez costaud avec une à deux séances par jour. »

 

Lepape-info : Depuis combien de temps pratiquez-vous le triathlon ?  

A.D : J’ai pris le départ de ma première compétition en 2020 c’était à Deauville sur le format M. En raison de la météo cela c’était transformé en duathlon (sans la partie natation). Du coup j’ai disputé mon premier vrai triathlon il y a un an toujours à Deauville en format L. Avant je faisais de la course à pied, en 2019 j’ai accompagné mon copain qui faisais déjà le triathlon de Deauville et cela m’a donné envie d’essayer. J’ai acheté un vélo, j’ai appris à nager ensuite la période COVID m’a permis de me consacrer à la course à pied et dès la reprise des activités sportives je me suis mis à fond dans la pratique de la natation et du vélo. Cela m’a permis d’avoir une base pour faire un triathlon.

H.A : Je fais du triathlon depuis 3-4 ans. Avant je pratiquais le judo et je faisais des entraînements de course à pied pour travailler le cardio et pour être au poids au niveau des catégories. L’hiver j’ai commencé à faire de la natation pour varier les plaisirs. Lors d’un challenge avec un ami on avait décidé de se motiver un premier triathlon M et ensuite j’ai continué. J’adore le fait de pratiquer 3 sports différents. La course à pied est ma discipline car j’ai un peu plus l’habitude de courir mais j’apprécie de plus en plus le vélo parce que les entraînements sont plus agréables. J’aime pouvoir profiter des paysages, de ces sensations de liberté et de vitesse. La natation est toujours l’épreuve un peu redoutée avec les départs en masse, vous recevez des coups dans l’eau, c’est moins sympa.

 

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Amélie Desroziers au triathlon de Deauville 2022

Lepape-info : Amélie, dans quelle discipline avez-vous le plus progressé ces derniers temps ? 

A.D : Le vélo sans aucun doute. La natation aussi un peu mais c’est une discipline plus technique où le besoin d’un coach se fait sentir. J’ai énormément progressé grâce au programme ASICS-LEPAPE. Le coach de Léo Bergère, Mickael Ayassami m’avait accompagné toute l’année dernière pendant 3 mois avant la course en m’envoyant toutes les semaines mon programme d’entraînement selon mon avancée. C’était  assez costaud avec une à deux séances par jour. Au début, c’était surtout difficile en natation car les séances étaient beaucoup plus longues que ce que je faisais avant. Ensuite on prend le rythme avec quasiment le même type de séances adaptées. Cela me prenait entre 12 et 15 heures par semaine. Avec mon travail qui m’occupe environ de 9h à 19h30, je n’avais pas vraiment le temps de faire de longues séances du coup je faisais le vélo le week-end, la natation et la course principalement la semaine avec des séances d’une heure soit tôt le matin ou en soirée. Depuis je me base sur tout ce qu’il m’a préparé pour faire moi-même mes séances car je n’ai pas la chance d’être en club. Maintenant je vois la charge d’entraînement que je peux supporter et comment l’intensifier si besoin.  

 

Hugo Alix : « Ce qui m’a épaté chez Léo Bergère c’est sa faculté à toujours trouver la motivation jour après jour alors qu’il fait 3 entraînements par jour sur les 3 disciplines. Son mental à pouvoir encaisser et enchaîner les charges des séances montrent la différence entre son niveau de champion et le notre. Après les compétitions qu’il perde ou qu’il gagne, le lendemain c’est reparti pour un nouveau cycle d’entraînement, c’est costaud mentalement. »

 

HUGO ALIX
Hugo Alix au triathlon de Deauville 2022

 

Lepape-info : Hugo, avez-vous aussi bénéficié d’un plan d’entraînement du coach de Léo Bergère ?  

A.D :  Non je m’y suis pris trop tard, il était déjà occupé avec ses athlètes. Cette année je n’ai pas non plus suivi de plan de séances spécifiques, j’aime bien m’entraîner selon mes sensations, mon emploi du temps vu que travaille dans la journée et aussi selon mes envies. Si un jour je n’ai pas envie d’aller courir je fais du vélo ou de la natation. Lorsque je me prépare pour une compétition je fais des séances journalières ou bi-quotidiennes avec des sorties longues de 2 à 3 heures le week-end.

 

Lepape-info : En quoi consistait la rencontre avec Léo Bergère ? Qu’en avez-vous retenu ? 

A.D : Nous avons fait 4 vidéos à l’attention des participant(e)s du triathlon de Deauville en posant des questions à Léo Bergère sur 4 thématiques : programme d’entraînement, la nutrition, l’équipement, les derniers moments avent le triathlon. Le but était d’échanger avec Léo Bergère sur son quotidien. J’ai compris qu’il y avait un écart énorme entre les triathlètes professionnels et amateurs en terme de charge d’entraînement.

H.A : Ce fut un moment intense, on a pu échanger de façon constructive avec Léo Bergère c’était cool. C’est quelqu’un de très accessible et sympathique. Même si c’est un champion il a les pieds sur terre, il n’hésite pas à donner des conseils, à discuter. Son discours s’adressait beaucoup aux débutants, son avis de champion était très intéressant notamment sur ce qu’il faisait au quotidien à l’entraînement, ses habitudes. J’ai pu me rendre compte de ses préparations et de voir ce que je pourrai faire d’intéressant pour le futur. J’ai beaucoup appris au niveau de la récupération qui est une partie que je néglige trop. Je ne fais pas beaucoup d’étirements, je ne fais pas assez attention aux phases de sommeil. J’ai pris des conseils au niveau de l’alimentation notamment de bien tester ses produits de ravitaillement avant les courses, pour ne pas avoir de défaillance pendant les compétitions. Ce qui m’a épaté chez Léo Bergère c’est sa faculté à toujours trouver la motivation jour après jour alors qu’il fait 3 entraînements par jour sur les 3 disciplines. Son mental à pouvoir encaisser et enchaîner les charges des séances montrent la différence entre son niveau de champion et le notre. Après les compétitions qu’il perde ou qu’il gagne, le lendemain c’est reparti pour un nouveau cycle d’entraînement, c’est costaud mentalement.