Ce dimanche, le 47e marathon de Paris sera bien évidemment d’une longueur de 42,195 km mais avec un parcours légèrement revu entre le 25e et le 28e kilomètre.
En raison de la crue de la Seine, les organisateurs ont annoncé ce vendredi dans un communiqué un changement qui semblait inéluctable : « En concertation avec la ville de Paris et la Préfecture de police de Paris, les organisateurs ont pris la décision de modifier très légèrement le parcours du Schneider Electric Marathon de Paris au niveau du Parc Rives de Seine, du tunnel Henri IV jusqu’au tunnel des Tuileries rendu inaccessible. »
Ce « plan B » avait déjà été anticipé dans l’éventualité d’une impossibilité d’utiliser la partie basse des quais lors de l’homologation par les officiels de la Fédération française d’athlétisme.
Quelques 54.000 participants sont attendus avec un peloton composé à 72% d’hommes et à 28% de femmes. L’âge moyen est de 38 ans et 46% s’apprêtent à courir leur premier marathon.
L’an passé 20% des finishers avaient rallié l’arrivée en moins de 3h30 et seulement 2% des partants avaient abandonné.
À noter que ce dimanche, les 3 derniers vainqueurs seront au départ pour une superbe explication.
L’Éthiopien Gisealew Ayana, qui l’avait emporté l’an passé en 2h07’15 tentera dans les rues de Paris un doublé que seuls le Britannique Steve Brace (1989 et 1990) et le Kenyan Paul Lonyangata (2017 et 2018) ont réussi.
Son compatriote Éthiopien Deso Gelmisa, lauréat en 2022 sera également présent ainsi que l’expérimenté Kenyan Elisha Rotich qui s’était imposé en 2021 avec au passage un record de l’épreuve en 2h04′21′’.
Côté Français Freddy Guimard 16e l’an passé Paris en 2h15’30 mais avec un record établi à Valence en décembre dernier en 2h13’56 visera un nouveau chrono de référence tout comme Adrien Touca et son record en 2h15’57 réalisé à Rotterdam en 2022.
Chez les femmes, la course devrait être animée par la Kenyane Vivian Cheruiyot qui avait remporté le marathon de Londres 2018 en 2h18’31 et qui fut aussi sur piste championne olympique du 5 000 m à Rio en 2016 et championne du monde du 10 000 m à Pékin en 2015.
Les Ethiopiennes venues en nombre et emmenées par Buzunesh Getachew victorieuse à Francfort l’an passé en 2h19’27, Rahma Tusa qui s’est imposée à Houston cette année en 2h19’33 ou encore Etagegne Woldu avec un record à Valence en 2h20’03 et une 8e place à Paris l’an passé auront des atouts à faire valoir.
Les Françaises Marjolaine Nicolas 2h33’26 à Valence en 2022 et Léa Navarro 2h36’54 à Valence en décembre dernier essayeront de se rapprocher des 2h30.