C’est probablement un des effets des championnats de France : le marathon de Toulouse a le vent en poupe. A un peu plus d’une semaine de l’événement, les chiffres d’inscriptions avaient déjà dépassé ceux de l’an dernier. Au moins 4 150 personnes sont attendues sur la ligne de départ le dimanche 27 octobre 2013, soit 510 sur les championnats nationaux, et 3 600 sur la course open. Pour mémoire, en 2012, 3 150 dossards avaient été distribués. Autant dire que le premier objectif fixé par l’organisation pour cette septième édition est atteint. D’autant qu’à cela s’ajoute le succès confirmé de la formule relais (à quatre) : le quota de 500 équipes (donc 2 000 personnes) a été rempli dès la fin du mois de mai. «On a eu au moins 1000 demandes », confie Justine Nayrolles, responsable de l’événement.
Hormis pour la météo que les organisateurs espèrent meilleure que lors les deux dernières éditions (notamment au niveau du vent), le marathon de Toulouse a joué la carte de la continuité. Le parcours reste donc le même que l’an dernier : « Il alterne entre parties touristiques de l’hyper centre (avec 18 km dans le centre-ville), et d’autres plus champêtres », détaille Justine Nayrolles. Entre le départ donné sur le pont Pierre de Coubertin et l’arrivée sur la majestueuse place du Capitole, les concurrents chemineront à travers cinq autres communes (Aucamville, Fonbeauzard, Saint-Alban, Launaguet et Castelginest) de la communauté urbaine Toulouse Métropole. Pas de grosses difficultés sur ce tracé globalement plat, mais un passage que l’organisation reconnaît « un peu moins agréable, entre les 27ème et 32ème kilomètres, dans une zone plutôt résidentielle ». « Nous avons réparti 50 points d’animations sur le parcours pour accompagner les coureurs, tempère Justine Nayrolles. Essentiellement des groupes de musique aux thématiques différentes. L’idée est de faire un tour du monde en 42.195 km ».
Juste devant les coureurs du peloton répartis par SAS d’allure objectif, se positionneront les athlètes aux dossards préférentiels de la course open (moins de 3h15), ceux qui sont engagés sur les France, les dossards préférentiels des France, et enfin, en tête, les Elites (open et France).
Parmi les Elites pour les championnats nationaux, justement, on retrouvera la championne de France 2011 et 2012 de la spécialité, Aline Camboulives, mais aussi la vice-championne de France Corinne Herbreteau. Chez les hommes, Stéphane Lefrand, champion de France 2012, ne sera pas présent. En revanche, on retrouvera son dauphin Alban Chorin, et Freddy Guimard, troisième l’an passé pour ses débuts sur la distance (voir les résultats 2012). A suivra aussi avec attention Ruben Inndongo, Cédric Pelissier (cinquième et premier Français de l’épreuve l’an passé en 2h19mn26s.), Julien Bartoli, Sébastien Charnay et Samir Baala.
Sur la course open, la Kényane Alice Serser qui détient le record de l’épreuve depuis 2011 en 2h37mn06s, devrait à nouveau être présente, tout comme son compatriote Benjamin Bitok, qui est presque devenu la mascotte de l’événement après ses quatre victoires dans la Ville Rose.
Quant à la course handisport, qui ouvrira cette journée dès 8h35, elle devrait accueillir dix à douze athlètes, dont Julien Casoli, Claude Issorat et Alain Fuss.
Enfin, dès la veille de l’épreuve, ceux et celles qui viendront récupérer leur dossard et arpenter les allées du village de la course, pourront croiser Christophe Lemaitre. Le double champion d’Europe du 100 m (2010-2012) est le parrain de cette édition 2013. Il se prêtera notamment au jeu du défi avec une vingtaine d’enfants durant l’après-midi du samedi. De jeunes pousses qui se sentiront probablement pousser des ailes avant, peut-être, de venir un jour gonfler les rangs du marathon.