Paris, Budapest, Hambourg, Los Angeles et Rome sont officiellement candidates pour accueillir les Jeux Olympiques 2024, et ainsi succéder à Londres (2012), Rio de Janeiro (2016) et Tokyo 2020. Paris et Los Angeles figurent d’ores et déjà comme étant les villes favorites pour décrocher la victoire. Attention tout de même à ne pas s’enthousiasmer trop tôt, car le scénario rappel étrangement celui de la course aux J.O. de 2012 où Londres et Paris figuraient en pôle position pour s’emparer de l’organisation des jeux. Pour rappel, Paris avait échoué au cassé, à quelques voix seulement de Londres. Paris s’était alors incliné de quatre voix (54 voix contre 50). Cette défaite avait laissé un goût amer à la France, laissant même Paris réticente à une nouvelle candidature en ce début d’année.
Officiellement Paris pourra compter sur ses infrastructures et sa ville pour espérer remporter ce challenge, mais la victoire ne se remportera pas là, la bataille prendra un tournant décisif dans la manche du lobbying, une épreuve qui jusque là, a fait défaut à la France contrairement au géant américain Los Angeles. Mais malgré la petite ombre qui plane au dessus de Paris vis à vis d’une éventuelle défaite, le camp tricolore s’enthousiasme d’une telle nouvelle, à l’image de Bernard Lapasset, Président de Paris 2024. « Nous aurons à cœur de proposer un projet qui soit fidèle aux valeurs olympiques mais qui réponde également aux ambitions et aux aspirations du mouvement olympique international de demain. » Pour Anne Hidalgo, la maire de Paris, cet événement permet à Paris de « s’ouvrir au monde » et de s’inscrire « pleinement dans cette tradition d’accueil« .
Des propos soutenu par Tony Estanguet, membre français du CIO et triple champion olympique qui souligne que » l’engouement des Français pour les sports olympiques est réel » et que « cette ferveur est profondément enracinée dans la culture française. »
Le vote pour l’attribution aura lieu en septembre 2017 à Lima.