La doyenne des courses sur neige, proposera deux parcours sur 12 km et 30 km sur les mêmes tracés que l’an dernier avec un mélange de parties trappeurs (zones non damés par une machine) et de parties préparées par les machines. « Ces machines sont utilisées quand la veille ou la nuit de la course il neige une cinquantaine de centimètres dans la station, même si avec l’utilisation des machines certains diront que nous ne sommes pas dans l’esprit, il faut un juste milieu pour le confort et la sécurité des coureurs. C’est aussi pour cela que chaque année ces parcours sont reconduits. D’autant qu’avec la nouvelle réglementation FFA concernant la sécurité, les moyens de secours motorisés peuvent intervenir pratiquement sur tout le circuit en un temps record », explique l’organisation
La Guisanette avec ces 12 km et 400 m+ reste un format idéal pour découvrir la course sur neige surtout en début de saison, une première partie plutôt montante et nerveuse dans le mélézin et un retour ultra rapide à partir de Monetier les Bains par les pistes piétonnes de la station avec un profil descendant, ce parcours est commun aux deux épreuves. Une zone trappeur appelé le chemin du serpent permettant de découvrir aussi ces secteurs qui donnent tout le charme à cette épreuve. A noter aussi que ce parcours est ouvert aux marcheurs.
Le trail blanc 30 km et 750 m+ reprend la première partie de la Guisanette pour ensuite remonter le long de la rivière en mode trappeur et traverser tout les hameaux de la haute vallée de la Guisane jusqu’au petit village des Boussardes point de retour de la course et surtout l’attaque des premières difficultés vers le bois des bergers à mi-course, une petite descente rapide par un secteur trappeur sur le village du Casset et à nouveau une montée dans un bois en bordure du torrent du Tabuc bien connu des randonneurs l’été. Là les conditions de froid sont souvent extrêmes au mois de Janvier avec certaines années des températures pouvant avoisiner les – 25° et gênant bien souvent la progression des coureurs. Certainement une des plus belles parties sauvages du parcours avec la succession de montées et descentes ou bien souvent se joue la gagne entre les premiers. La particularité de l’épreuve aussi c’est le fait que l’on peut pratiquement courir de partout, très peu de passages ou la pente impose la marche, si ce n’est la montée du départ sur piste de ski.