Depuis sa déception aux Jeux olympiques de Tokyo (21e en individuel), Léo Bergère a enchaîné de très beaux résultats en WTCS : 3e à Montréal et à Edmonton avant de remporter dimanche dernier en Vendée à domicile avec son club de Saint-Jean-de-Monts la finale du Grand Prix de triathlon.
Léo Bergère tout simplement favori portera le dossard numéro 1. Son principal rival ce samedi devrait être l’Espagnol Antonio Serrat Seoane, régulier sur les étapes WTCS post-olympiques (5e à Montréal, 8e à Edmonton).
Vainqueur de l’Ironman 70.3 de Nice le week-end dernier, le Norvégien Casper Stornes, 11ème aux Jeux olympiques de Tokyo pourrait être un très sérieux candidat au podium s’il a récupéré de ses efforts azuréens.
Léo Bergère (source Fédération française de triathlon) : “J’enchaîne les bonnes performances depuis quelques semaines. Mes deux podiums à Montréal et à Edmonton prouvent que le travail effectué à l’entraînement porte ses fruits. Si je me satisfais pleinement de ma 3e place de Montréal, celle d’Edmonton me frustre un peu. Je crois que je peux encore mieux faire. C’est ce que je vais essayer de réaliser à Hambourg. Ma victoire à Saint-Jean-de-Monts dimanche dernier démontre que je suis toujours en forme. C’était important pour moi d’aller chercher la gagne sur les terres de mon club pour remercier le nombreux public qui était venu m’encourager. Samedi, en raison de l’absence des ténors, je vais me retrouver avec le dossard numéro un. Je vise la gagne même si je me méfie beaucoup de l’Espagnol Antonio Serrat Seona excellent coureur à pied et du Norvégien Casper Stornes qui va sans doute réaliser une course de l’arrière. Mais attention aux surprises car les états de forme fluctuent à cette époque de l’année.”
À surveiller également l’Allemand Jonas Schomburg (10e à Leeds et à Yokohama), le Japonais Takumi Hojo (9e à Edmonton) et l’Australien Brandon Copeland (13e à Edmonton).
Côté Français, en dehors de Léo Bergère, Tom Richard superbe 15e à Edmonton peut viser le Top 10 voire mieux s’il élève encore un peu son niveau. Paul Georgenthum sera au départ pour avant tout emmagasiner de l’expérience.
Chez les femmes, Laura Lindemann a la faveur des pronostics. L’Allemande évoluera à domicile à Hambourg où elle a toujours brillé (2e en 2018, 3e en 2017 et en 2020). Ses très bons derniers résultats plaident aussi pour elle : 8e des JO de Tokyo, 6e de la WTCS de Montréal et 8e de la WTCS d’Edmonton.
Laura Lindemann devrait avoir deux principales rivales : l’Italienne Alice Betto (7e des JO de Tokyo, 13e de la WTCS d’Edmonton) et l’Américaine Summer Rappaport (14e à Tokyo, 16e à Edmonton, 2e de la WTCS de Yokohama en début de saison et victorieuse de la finale du Grand Prix de triathlon à Saint-Jean-de-Monts).
À noter une belle densité avec la présence de l’Américaine Kirsten Kasper (10e à Edmonton), la Suissesse Jolanda Annen (19e des JO de Tokyo), l’Italienne Verena Steinhauser (8e à Montréal), la Britannique Sian Rainsley (14e à Edmonton), la Néo-Zélandaise Nicole Van der Kaay (9e à Montréal) et la Danoise Alberte Kjaer Pedersen (2e des Mondiaux U23).
Enfin Jeanne Lehair sera la seule Française présente à Hambourg. Excellente 15e pour ses débuts sur le circuit WTCS à Montréal en août dernier, la Messine a les moyens de faire encore mieux.
Une seule Française au départ en individuel, conséquence le relais mixte prévu dimanche après-midi se disputera sans l’équipe de France.