Le club de Saint-Jean-de-Monts Vendée Triathlon a tout mis en œuvre pour que la fête soit belle ce week-end.
C’est le Championnat de France de paratriathlon qui ouvrira les festivités ce samedi sur un format de course classique.
Au programme : 750 m de natation (1 boucle en rectangle) avec un départ dans l’eau en fonction des handicaps, 20 km de vélo (5 tours de 4 km) et 5 km de course à pied (2 tours de 2,5 km).
Une trentaine de concurrents au départ avec notamment les récents médaillés paralympiques, Alexis Hanquinquant et Annouck Curzillat. Tous deux tenants du titre de leurs catégories respectives entendent bien conserver leur suprématie nationale. À noter qu’Annouck n’aura pas Céline Bousrez comme guide mais Julie Marano.
D’autres sélectionnés paralympiques des Jeux de Tokyo seront également présents.
En catégorie PTWC et en l’absence d’Ahmed Andaloussi, Alexandre Paviza aura comme principal rival, Louis Noël. Chez les femmes, Mona Francis est favorite à sa propre succession. Même constat pour Thibaut Rigaudeau (et son guide Cyril Viennot) chez les PTVI.
Dans la catégorie PTS5, la victoire semble promise à Gwladys Lemoussu, absente l’an passé. Deux autres tenants du titre devraient conserver leur titre : le champion du monde Jules Ribstein (PTS2) et Marc Herter (PTS3).
Enfin chez les PTS5, en l’absence de Yannick Bourseaux, Antoine Besse endossera le statut de favori. Côté PTS2 femmes, en l’absence de Céline Saboureau en convalescence, Coline Grabinski a le chemin libre pour endosser le maillot de championne de France.
Dimanche place à la finale du Grand Prix de triathlon avec une question : Poissy va-t-il réaliser un sixième doublé ?
Chez les femmes, Poissy, quasi assuré du titre, va tenter de réaliser le grand chelem en remportant toutes les étapes de l’année. À nouveau privé de Cassandre Beaugrand et de Léonie Périault (engagées en Super League), le club francilien a de bonnes chances de parvenir à ses fins.
Il pourra compter sur un quatuor solide composé de Natalie Van Coeverden (2e à Dunkerque, 7e à Metz et 8e à Quiberon), Sandra Dodet (6e à Quiberon), Ilona Hadhoum (8e à Châteauroux) et la Britannique Oliva Mathias (6e des Mondiaux U23).
Metz et Issy seront à la lutte pour les places sur le podium. Pour l’instant, le club mosellan possède un petit point d’avance sur son rival francilien.
Bien que privé de deux de ses titulaires (Jeanne Lehair et Margot Garabedian), Metz alignera une équipe solide qui comprendra notamment la Hongroise Zsanett Bragmayer (6e à Dunkerque et 13e à Quiberon), Pauline Landron (14e à Quiberon), Appoline Foltz (15e à Quiberon) et surtout l’Américaine Summer Rappaport (14e des JO de Tokyo).
De son côté, Issy Triathlon pourra compter sur le trio qui lui a permis de terminer 2e de la précédente étape à Quiberon le week-end dernier : Audrey Merle (3e), Costanza Arpinelli (10e) et Célia Merle (11e).
Quatrième du classement provisoire à 8 points du troisième, le Triathlon Club Liévin disposera, lui aussi du même effectif qu’à Quiberon avec notamment l’Australienne Kira Hedgeland (2e), Alicia Ulatowska (15e) et Justine Guérard (20e). Ce sera sans doute insuffisant pour monter sur le podium final.
Chez les hommes, Poissy, qui avait remporté les trois premières manches, a perdu toute chance de grand chelem en étant devancé par Liévin à Quiberon.
Avec seulement 6 points d’avance, le club francilien peut encore être privé de sacre national par le Triathlon Club Liévin d’autant que les points de cette finale se verront attribuer un coefficient multiplicateur d’1,5.
Pour que Liévin soit sacré, il faudra que le club nordiste s’impose et que Poissy termine au-delà de la 3e position (ndlr : en cas d’égalité, Poissy sera vainqueur en raison de son nombre de victoires d’étapes).
Le cinq de départ de Poissy ne comprend ni Dorian Coninx (1er à Metz), ni Tom Richard (3e à Châteauroux) mais reste de qualité avec un quatuor qui s’est illustré cette saison en Grand Prix : Aurélien Raphaël (4 Top 10 cette année), Anthony Pujades (3 podiums cette année), Antoine Duval (2 Top 15 cette année) et Jérémy Quindos (2 Top 15 cette année).
Le Triathlon Club Liévin alignera la même équipe qu’à Quiberon avec comme principales têtes d’affiches Raphaël Montoya (1er), l’Espagnol Javier Gomez Noya dont ce sera le dernier Grand Prix (3e), l’Australien Brandon Copeland (6e) et le Suisse Andrea Salvisberg (26e).
3e du classement avec 6 points d’avance, les Sables Vendée Triathlon ont leur destin en main pour conserver leur place sur le podium final. L’équipe alignée sera la même que celle qui avait permis au club de terminer 4ème à Quiberon : Jawad Abdelmoula (2e à Dunkerque et 5e à Quiberon), le Hongrois Gabor Faldum (8e à Châteauroux et 18e à Quiberon), Théo Texereau (14e à Metz, 12ème à Châteauroux, 37e à Quiberon) et Quentin Barreau (19e à Dunkerque, 24e à Quiberon).
Respectivement 4e et 5e du classement provisoire, Montluçon Triathlon et Metz Triathlon seront à la bagarre pour les places d’honneur.
Un peu plus de suspens pour les titres nationaux en D2. Tant chez les hommes que chez les femmes, trois clubs peuvent encore rêver de devenir champions de France.
Chez les femmes, Montpellier Triathlon devance Valence de 2 points. 3e du classement à 4 points, Saint-Avertin peut créer la surprise.
Côté masculin, le M.S.A Triathlon a vu, au fil des étapes, son avance se réduire considérablement sur Issy Triathlon auteur d’une fin de saison exceptionnelle. 3e du classement à seulement 5 points du leader, Vallons de la Tour peut gagner un rang, voire deux.