Pour cette première édition du 21-22 mai, Erik a choisi un lieu tout à fait original : l’hippodrome de Nantes. Environ 150 coureurs de la catégorie Espoir à M7 ont pris part à l’une des courses de 1h, 6h, 12h ou 24h, que ce soit en individuel ou par équipes, pour se challenger à plusieurs en réalisant la plus grande distance en relais.
Le relativement faible nombre d’inscrits est à mettre en lien avec le contexte de morosité générale et avec la nouveauté du projet. Et puis disons-le, le monde de la circadie est une niche au sein de l’athlétisme, un monde à part avec peu d’évolution.
L’ensemble des différentes épreuves se sont déroulées sur la piste « trotteurs » de l’hippodrome, une piste en cendrée souple et aux larges courbes, évitant toute relance et bénéficiant d’un revêtement peu traumatisant.
Cette boucle de 1366 mètres compte un ravitaillement de course offert par l’organisation, des structures mises à disposition des coureurs pour y installer leurs ravitaillements et changes personnels, et des sanitaires. Le circuit, très roulant compte néanmoins un faux plat juste après le ravitaillement officiel.
Sur la ligne de départ, donné à 10h le samedi 21 mai dernier, 16 coureurs individuels sont présents pour cette première du 24h running de Nantes.
En même temps et sur un second couloir, 19 concurrents s’élancent sur le 6h. Couloir sur lequel s’enchaîneront en parallèle du 24h les courses de 6h, puis de 1h, et enfin de 12 heures, principalement en nocturne pour cette dernière.
Les coureurs évoluent sur le rythme des concerts qui s’enchaînent au bord de la piste. La chaleur rend la progression des coureurs assez difficile, et on regrette l’abandon prématuré de Cécile Demarquet, membre de l’équipe de France de 24h en 2018, après 65 km en tête de la course féminine, ainsi que de Paul De Carvalho après 88 boucles et 120 km parcourus.
Au terme des 24 heures, c’est Clément Gaboriau qui s’impose après avoir mené de bout en bout l’épreuve, avec 130 tours validés et 178,294 km parcourus. Michael Balana termine second avec 161,894 km et David Charolais complète le podium avec 159,996 km.
Chez les femmes, Valérie Hard-Marie prend la tête de la course après l’abandon de Cécile et ne la lâchera plus pour terminer avec 155,262 km pour sa découverte de la distance.
On note la belle performance de Yolande Roches qui réalise 129,297 km au seuil de la catégorie M7 (elle est M6 : 65/70 ans) !
Lors du 12h nocturne, nous avons la chance de compter sur la présence du champion de France de 24h en titre, en préparation pour le championnat d’Europe qui aura lieu en Italie au mois de septembre prochaine, Fabien Carpentier. Il remporte l’épreuve en totalisant 137,552 km.
Les épreuves étant bien entendu ouvertes aux marcheurs, on retrouve l’excellente performance de Alain Dintilhac qui réalise 74,077 km, soit une moyenne de 6,2km/h pendant 12 heures, le tout en marchant !
Le 6h, qui s’est déroulé durant les 6 premières heures du 24h, est remporté par Jean Louis Lallican avec 70,627 km, à une vitesse moyenne de 11,8 km/h, suivi de près par Guillaume Chartrain avec 69,733 km. Morgan Perdriau complète le podium.
Chez les femmes, c’est Stéphanie Le Floch qui l’emporte avec 61,639 km, devant Isabelle Molles et Sylvie Clavery qui elle est … M7 ! (70/75ans).
Le 1 heure proposé permet la découverte de l’effort horaire au grand public, on y retrouve une trentaine de participants dont les plus rapides seront Damien Decourty chez les hommes avec 11 tours validés et Séverine Brohan chez les femmes avec 8 tours complets, à quelques mètres devant Céline Clavery.