Le voilà de retour ! Après avoir réalisé une performance de haut vol il y a un an dans les rues de Houilles (28’02) malgré du vent, Julien Wanders sera à nouveau au départ ce dimanche de la plus grosse corrida française. Mais entre temps, le Franco-suisse s’est emparé du record d’Europe du 10 km (et de France en même temps, voir article) en octobre dernier après une nouvelle démonstration dans les rues de Durban (27’32).
Un semi-marathon en février
Un changement de dimension que l’athlète, qui vit et s’entraine au Kenya toute l’année, a bien digéré en dominant les corridas suisses du mois de novembre, ne laissant que des miettes à ses adversaires. Pourtant, son retour au Kenya, a été perturbé. « J’ai eu des hauts et des bas depuis que je suis retourné m’entrainer au Kenya, avoue-t-il. Après la Corrida de Genève, j’ai enchainé directement avec des entrainements difficiles. Mais je suis tombé malade et j’ai eu une semaine compliquée. »
Depuis, le recordman d’Europe a « calmé » les choses afin de faire remonter la forme. « Si je retrouve de la fraicheur, je pense faire moins de 28′ à Houilles, juge-t-il. Après, je ne peux pas assurer que je ferai le record. »
Car même si la course francilienne est une étape importante dans la saison de Wanders, le garçon est déjà focalisé sur 2019, avec comme premier gros objectif le semi-marathon de Ras Al Khaimah, le 8 février prochain aux Emirats Arabes Unis. « J’aimerais y battre mon record (1h00’09) et pourquoi pas celui d’Europe (59’32). »
A la recherche d’une médaille internationale
Avant de se plonger vers la saison de piste, une arène qu’il n’a pas encore réussi à conquérir, malgré du mieux cet été avec deux places de finalistes sur 5 000 m (7e) et 10 000 m (8e) aux Europe de Berlin. « Sur la piste, ça va passer un jour, prévient-il. Aux Europe de Berlin, je visais clairement une médaille sur 10 000 m mais j’ai fait trop d’erreurs comme l’hydratation ou le fait de ne pas m’être entrainé sous la chaleur. Je n’ai pas joué ma carte sur le 10 000 m. Je suis énervé car je n’ai pas encore de médaille internationale. »
Pas encore de médaille mais un record continental qui devrait lui valoir une belle ovation ce dimanche dans les rues de Houilles (il arrivera ce vendredi en France). Même si l’athlète voit plus loin. « Je vise l’étage supérieur comme des records du monde. Une des choses que j’ai apprise au Kenya c’est qu’il ne faut pas se fixer de limites. Le record d’Europe c’est du passé. Je vise le futur ! »
Le futur proche ça sera ce dimanche à Houilles.