La selle est comme tous les autres éléments du vélo : la qualité de la pièce d’origine sera proportionnelle à la qualité du cycle acheté. Plus le vélo sera cher, plus il est vraisemblable que la selle d’origine sera légère et de qualité.
On distingue deux types de selles. Les classiques, pleines et entières, et celles présentant une ouverture au milieu. Le but de cette délicate attention : éviter un point d’appui douloureux au périnée. Ainsi ce type d’assise se fait plus confortable et donne plus de souplesse. La plupart du temps ces selles sont proposées à taille unique, même si certains rares fabricants comme Trek, en proposent 3 tailles.
L’objet ensuite peut se décliner sous différents formes : courbée, courte, profilée, de façon à ce que le fessier soit mieux calé. Il s’agit là d’une option de confort, idéale pour la rando ou la balade. Dés qu’on va approcher une pratique plus sportive, en compétition, on va aller vers des selles multi-positions, plus large, conçues pour faciliter les mouvements liés à la course. En fonction des profils sur lesquelles ils roulent et des différences d’allure, le coursier va être amené à changer plus souvent de position, il convient donc que rien n’obstrue ces changements d’allures. Les triathlètes opteront eux pour des selles conçues pour un minimum de points d’appui vers l’avant, vu que leur position « bras tout en avant » repose davantage sur l’arrière.
La selle est aussi un des ingrédients sur lequel un gain de poids peut se réaiser, notamment sur les composants reliant le cadre à la selle, qui peuvent se trouver en aluminium, en titane ou encore en carbone. Le poids va alors du simple au triple, à l’inverse du prix…
On trouve le même type de logiques concernant les VTT, avec cependant quelques variantes : les selles y sont un peu plus fines pour faciliter les montées et descentes fréquentes du siège. Les matériaux sont souvent choisis plus résistants afin de mieux résister à tous les éléments abrasifs rencontrés lors de la pratique en nature. Les selles de VTT ont davantage de points de renfort que sur les vélos routes, et enfin, il n’existe quasiment pas de support en carbone pour des raisons de fragilité faciles à comprendre.
A vos débuts, ou à l’achat d’un nouveau cycle, considérer l’assise de vos fessiers avec attention. Si le choix d’une selle est aussi une question d’esthétique, de confort et d’habitude, un cycliste habitué à une marque, voire à un modèle, aura bien du mal à en changer. Attention où vous mettez vos fesses !