Parcourir 100 kilomètres à pieds d’une seule traite est pour une immense majorité des coureurs un objectif impossible à atteindre et ceux qui y parviennent entre dans une catégorie à part. C’est une distance qui demande une préparation physique importante mais surtout un mental à toute épreuve.
Alors que se passe-t-il dans la tête de Malek Boukerchi lorsqu’il décide en 2013 de s’aligner au départ de l’Antarctic Ice Marathon et ses 142 kilomètres dans l’immensité polaire? Une course complétement folle pour laquelle il va devoir courir un marathon puis un 100 km le lendemain, à quelques centaines de kilomètres du Pôle Sud…
Embarquez avec lui dans ce voyage aux confins du globe, où les températures flirtent avec les -40 ° C, où le paysage n’est que neige et glace à perte de vue, et où l’homme, seul dans cette immensité, au-delà de la course à pied et de l’effort, court avant tout pour se redécouvrir et apprendre à se connaître.
C’est bien là le but ultime de Malek Boukerchi, pour qui la course à pied a toujours été un moment d’introspection privilégiée. Seul face aux kilomètres, le coureur a tout le temps nécessaire pour faire le vide, appréciant ce moment où il peut être à l’écoute de son corps, mais aussi de son esprit. Seul face à sa vision du monde et des gens qui l’entourent.
Oubliant, à force de courses menées à un train d’enfer, la performance pure, Malek Boukerchi court maintenant pour faire des rencontres, se dépasser et aller au-delà de son quotidien, tout en gardant les pieds sur terre, bien ancrés dans ses chaussures de running.
« Il était une fois en Antarctique » est un récit sportif et poétique. Une aventure humaine extrême, parsemée de contes et de réflexions sur le dépassement de soi.
« Il était une fois en Antarctique ». Et si un pari sportif, aussi complexe soit-il, n’était en réalité qu’un cri du cœur à la simplicité…
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