12ème EcoTrail Paris: Benoit Cori, un Basque « Trail » bon vivant à l’assaut de la capitale !

Entretien réalisé par François-Xavier de Chateaufort

Place ce week-end (16 et 17 mars) à la 12ème édition de l’EcoTrail Paris. 4 Trails sont au programme. L'expérimenté Benoit Cori vainqueur l’an passé du Trail Du Roc de la Lune (Ultra Du Pas du Diable) et de l’Utpma (Ultra Trail Puy Mary Aurillac) en 2017, sera l’un des favoris au départ du 80km.

Dans quel état d’esprit abordez-vous votre 1er EcoTrail de Paris ?

Avec beaucoup d’envie et le plaisir d’arriver au bout, au 1er étage de la Tour Eiffel, je pars pour la gagne, je vise au minimum le podium. Après une fracture l’an passé et 3 mois d’arrêt, j’ai repris l’entrainement en décembre avec de grosses séances en février, j’espère que cela va payer !

 

Le parcours de 80 km est t-il taillé pour vous ?

Même si je préfère le cadre de la montagne je suis moins bon dans cet environnement, j’ai plus des qualités de vitesse. Je n’ai jamais fait un 80 km aussi roulant, je pense que c’est un tracé qui me convient, il ne devrait pas y avoir de soucis.

 

A quand remonte cette passion pour le Trail ?

J’ai 36 ans, je m’y suis mis sérieusement depuis une petite dizaine d’années, par envie de dépassement de soi. Près de chez moi à Bayonne, il y’a une montagne qui n’est pas loin, un jour je me suis dit : « Et si j’allais là-bas et que je revenais en courant ? » ensuite j’ai allongé les distances j’ai commencé à avoir un petit niveau puis j’ai voulu me frotter aux meilleurs pour repousser mes limites. Je touche à tout, du roulant, de la montagne, du court, du long tant que le corps dit oui on continue.

 

Vous pensez poursuivre votre carrière combien de temps ?

Le plus tard possible tant que mon corps me le permet. Je ne suis pas épargné par les blessures, en plus je ne suis pas trop sérieux je le sais. Quand je vois des personnes au delà de 40 ans encore très performantes j’aimerais bien suivre leur chemin, j’espère encore tenir 4 ou 5 ans.

 

« Avec les doses de sport que j’endure, je me dis que parfois je mérite bien ma petite bière » 

 

 

Vous êtes un boulimique de sport ?

Oui c’est vrai je suis un passionné de sport. Quand je touche à quelque chose j’y vais à fond. Lorsque par exemple, j’ai commencé le tennis il m’arrivait de rester sur le court 8 à 10 heures par jour. Je jouais du matin jusqu’au soir, en quelques mois j’ai eu un super niveau. Pareil pour la pelote basque, le football. J’ai une licence de vélo, j’ai fait du football américain, du rugby, du ping-pong, du badminton maintenant c’est la course à pied, je suis un touche-à-tout !

Vous êtes également un bon vivant ?

Avec les doses de sport que j’endure, je me dis que parfois je mérite bien ma petite bière à la fin ou de bien décompresser avec mes amis au Pays Basque. Une à deux semaines avant un gros objectif j’arrive à me calmer mais c’est dur. Du coup, parfois je fais mon  »ours » je suis invité à des soirées et je dis que je ne viens pas parce que je sais que cela va partir en « cacahuète » mais cela est assez rare !  Là j’ai un ami qui est à Paris, il y’a la fête de la Saint-Patrick, si cela se passe bien pour moi je pense que l’on va bien arroser cela samedi soir.

 

Quelle est votre philosophie de vie?

De profiter de chaque instant, c’est pour cela que l’on dit aussi que je suis un bon vivant. La semaine dernière, j’ai fait un marathon des montagnes en compétition, ce n’est pas la meilleure des préparations mais bon comme l’on dit on ne sait pas de quoi le lendemain sera fait … Dès qu’il y’a des opportunités, on y va, on profite et on verra ce qu’il se passe après.

 

 

 

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