Le besoin d’hydratation
Quand on court, on transpire et parfois beaucoup selon les coureurs. Or, perdre de l’eau et ne pas la renouveler est à double tranchant. D’une part, c’est contre performant : fréquence cardiaque haute, diminution des réflexes et de la concentration, fatigue musculaire précoce… D’autre part, cela limite la récupération et expose à des risques d’infections rénales et urinaires, ou de blessures telles que crampes, tendinites et autres. L’indice qui permet de contrôler l’état de déshydratation, c’est la couleur et la fréquence des urines. Si vous avez de rares mictions très foncées : un bon moyen de rétablir l’équilibre hydrique est de vous peser avant et après la course et de boire la quantité de liquides adéquate en multipliant par 1,5 le poids perdu. L’urgence étant de recouvrir des urines claires.
Comment faire ?
Si vous êtes inconscient du besoin d’hydratation, travaillez le réflexe de boire à l’entraînement. Ne partez jamais courir sans avoir bu au préalable, au moins l’équivalent d’un verre d’eau, dix minutes avant la séance. N’oubliez pas de prendre votre bidon et bipez-vous via l’alarme de la montre, pour boire après une demi-heure d’efforts. Autre astuce : faites comme certains coureurs et enclenchez une alarme d’hydratation toutes les 15 à 20 minutes. Pour les estomacs qui supportent, au ravitaillement, pensez à vous hydrater avec les fruits frais (orange, citron, pomme, banane etc.). Mangez des aliments salés également ! En plus d’être nécessaires sur les grandes distances, l’apport de salé déclenche la soif. Enfin, trouvez et testez à l’entraînement la boisson idéale. Celle qui, par sa saveur, stimulera votre envie de boire. N’hésitez pas à alterner les goûts pour surprendre vos papilles et éviter l’écœurement et prévoyez un bidon d’eau pour compléter régulièrement.