Le Marathon de Vincennes et des Bords de Marne (94), le 28 octobre 2012

Le Bois de Vincennes est un classique des grandes courses parisiennes. Chaque année durant le premier semestre, marathon et semi-marathon de Paris font chacun un passage dans ce poumon vert de l’Est de la capitale.

Au cœur de l’automne, quand les feuilles ont changé de couleur, les runners ont une nouvelle occasion de chausser leurs runnings dans les allées du Bois. Depuis deux ans, l’équipe de Sport Passion Organisation a mis sur pied le marathon de Vincennes et des Bords de Marne. Tandis que le tracé du semi s’effectue entièrement dans les allées du Bois, celui des 42.195 kilomètres cumule les atouts de la forêt et de l’eau.

Après 10 premiers kilomètres dans la partie Nord du Bois, et notamment un passage tout près du lac Daumesnil, les marathoniens longent la Marne, entre les 11ème et 28ème kilomètres. Tantôt sur la droite, tantôt sur la gauche des participants, c’est elle qui sert de fil conducteur tandis que le communes défilent : Nogent-sur-Marne, Le Perreux, Brie-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Joinville-Le-Pont. Il est ensuite temps de retrouver le Bois, cette fois dans sa partie Sud, en entrant par la route de la Pyramide, pour 12 derniers kilomètres qui mènent à l’esplanade du Château.

« C’est un parcours très sympa, se souvient Cyrille Marois, licencié au Yerres Athlétique Club, et cinquième de l’épreuve l’an dernier (2h50mn45s). Nogent-sur-Marne offre par exemple une ambiance particulière, avec les guinguettes. C’est une course agréable qui pourrait s’aligner sur les grandes épreuves parisiennes. Le cadre est beau. En plus, le dimanche, les gens se promènent en bords de Marne, les cafés sont ouverts, c’est vraiment très bien ».

A 39 ans, Cyrille Marois affiche de sérieuses références sur la distance reine. 2h39mn20s en 2010, à Paris. « Le dénivelé du marathon de Vincennes est équivalent à celui de Paris, mais pour moi il y a un peu plus de difficultés sur ce parcours. Cela est dû aux nombreux changements de direction, en épingles à cheveux. On passe aussi sur des ponts, avec de petits raidillons, suivis rapidement par une descente. C’est un tracé un peu casse-pattes ». D’où ce conseil à ceux qui découvriront le tracé en cette fin octobre : «  Partir prudemment ! Il y a relativement peu de monde, les premiers ont donc tendance à partir très vite. Jusqu’au premier semi, je crois qu’il faut rester prudent, après on peut se lâcher. D’ailleurs, l’an passé, c’est dans la deuxième partie que j’ai doublé de nombreux coureurs qui commençaient à fatiguer ».

Et preuve qu’il a été conquis par l’épreuve, Cyrille Marois sera à nouveau au départ du marathon de Vincennes, ce dimanche 28 octobre. « L’organisation est bien rodée, avec un échauffement collectif au départ. Pas de soucis pour la remise des dossards ni les consignes. Je n’ai rien à redire ». Et d’ajouter : « Pour ceux qui souhaiteraient faire un premier marathon en région parisienne mais ont peur de se lancer sur Paris, c’est une bonne option, plus tranquille ».

Les informations pratiques (horaires, inscriptions, retrait des dossards, etc) sont sur la fiche du Marathon de Vincennes et des Bords de Marne dans notre calendrier des courses