Lors des footings ou des sorties longues en endurance fondamentale, l’objectif n’est pas de chercher à aller vite. Bien au contraire. Vous devez rester en totale aisance respiratoire et ce quelle que soit votre vitesse de course. Seul le « régime moteur » de votre cœur (la fréquence cardiaque) doit être au centre de vos préoccupations.
Pour optimiser les bienfaits du travail en endurance fondamentale, il est recommandé de courir en veillant à ne pas dépasser les 70-75% de votre FCM. Pour rappel, les deux principaux bienfaits des footings en endurance fondamentale sont
– Une meilleure utilisation des lipides comme carburant musculaire, ménageant vos stocks de glycogène hépatiques et intramusculaire à faible régime.
– Un développement plus optimal du réseau de capillaires, minuscules vaisseaux sanguins permettant une meilleure « oxygénation » des muscles
Négliger cette allure dans vos entrainements, vous fera rapidement stagner voir même régresser.
Maintenant si le fond de la question est « ma vitesse de course en endurance fondamentale va-t-elle augmenter au fil des mois ? », la réponse est oui. Mais à condition de ne pas en faire un objectif….
L’augmentation de votre vitesse en footing d’endurance passera par un bon respect des pourcentages indiquées précédemment, mais aussi par la réalisation – une séance sur deux ou trois – d’un travail de fractionné à allure modérée (80-90%FCM) et de VMA (nécessaire si recherche de performance). Seule cette variation des vitesses à l’entrainement, vous fera réellement progresser dans l’ensemble de vos allures de course, notamment celle de vos footings en endurance fondamentale.