Tout dépend de ce pourquoi vous vous échauffez… Un bon échauffement pour une épreuve de kilomètre vertical ne sera pas identique à l’échauffement d’une épreuve de 20 ou 40 kilomètres et encore moins pour un ultra…
Prenons les choses dans l’ordre :
- L’échauffement type kilomètre vertical se rapprochera de l’échauffement pour un 10 kilomètres sur route, avec un peu de footing au début et ensuite une bonne série d’accélérations pour faire monter le cœur et ne pas être pris au dépourvu. Car en général, c’est dur dès le départ… La sollicitation du physique est immédiate.
- Sur une épreuve type 20 à 40 kilomètres : une heure avant le départ, faire un footing tranquille, des étirements et ajouter des accélérations en fin d’échauffement pour également permettre de mieux passer le départ. Mais là, pas besoin de monter trop haut dans les tours…
- Sur des distances supérieures : vous pouvez garder le même type de mise en route et ceci jusqu’à certaines distances de l’ultra. Je vous le conseille, car même si sur un ultra vous avez le temps de vous échauffer durant l’épreuve, si vous étiez pris dans le flot de personnes et que vous vous trouviez un peu en surrégime comme cela arrive très souvent, alors vous risqueriez d’avoir les jambes un peu dures très vite. Ceci peut faire la différence sur la fin de votre course…
- Sur les courses d’ultra type 200 kilomètres et plus, vous avez le temps de vous échauffer durant la course car là on entre dans un domaine de résistance longue. Les kilomètres effectués à l’échauffement sont des kilomètres qui risquent de vous manquer à la fin…
En conclusion, si vous vous échauffez, ne l’improvisez pas et ne le faites pas au dernier moment, car il pourrait être préjudiciable au lieu d’être bénéfique.
Si vous partez sans vous échauffer ce n’est pas grave, il va juste falloir effectuer votre échauffement durant le début de votre épreuve et ne pas le bâcler pour éviter les contractures musculaires engendrées par un départ trop rapide sur des muscles froids…