Quand ralentir l’entraînement : 5 moments clés

1-Facteurs physiologiques 

 

Certains facteurs physiologiques simples doivent vous alerter et vous inciter à ralentir la cadence :

-Une fréquence cardiaque maximale (FCmax) plus basse que d’habitude lors de vos intensités

-Des troubles du sommeil

-Des troubles de l’appétit (baisse de l’appétit ou augmentation anormale de l’appétit)

 

 

En général, lorsqu’une mauvaise fatigue s’installe, plusieurs de ces signaux apparaissent en même temps et s’accompagnent d’une baisse des performances. Dans ces cas là il est important de se reposer.

 

2-Facteurs psychologiques 

 

Certains facteurs psychologiques sont aussi à surveiller :

-Des variations de votre humeur au quotidien (plus facilement irritable)

-Une baisse prolongée de votre motivation 

Comme pour les facteurs physiologiques, ils nous donnent des indications assez précises sur notre niveau de fatigue.

 

 

3-Performances

 

Les performances sont évidemment à scruter de près. Une baisse de votre rendement et/ou une augmentation de la difficulté de l’effort pour un même entraînement signifie que quelque chose ne se passe comme prévu. Mais pour en conclure que le problème est lié à une fatigue trop importante, il faut encore relier cela aux facteurs physiologiques et psychologiques évoqués plus haut et à la charge d’entraînement actuelle et passée.  

 

 

4-Maladie

 

Lorsque vous tombez malade, ne vous posez pas trop de questions, levez le pied. Et si vous enchaînez les infections c’est qu’une fatigue centrale s’est installée et qu’il faut une récupération prolongée pour repartir sur de bonnes bases.

 

 

5-Surcharge en dehors du vélo

 

La fatigue n’est pas encore présente mais vous prévoyez une surcharge au travail où dans votre vie « extra sportive » (surcharge physique ou psychologique). Il est alors important d’adapter votre programme d’entraînement pour anticiper. Autrement dit, entretenez simplement vos qualités en attendant que l’orage passe.

 

 

7-Météo

 

Autre facteur extérieur qui doit attirer votre attention… la météo ! Quand celle-ci est extrême (chaud, froid, humide) vous devez vous adapter. On ne réalise pas le même entraînement à 20 degrés au soleil que sous une pluie froide. Cela semble évident mais trop souvent nous pouvons voir des cyclistes obtus qui maintiennent leur programme contre vents et marées. N’ayez donc pas peur d’adapter vos séances (quitte à délaisser le volume) lorsque les conditions ne sont pas favorables.

 

 

Synthèse

 

Ne vous enfermez pas dans un plan rigide et soyez lucides pour adapter vos séances à bon escient. Appuyez vous dans un premier temps sur ces conseils pour vous guider, puis affiner votre approche avec votre expérience. Savoir lever le pied au bon moment vous fera gagner beaucoup de temps et vous rendra plus fort finalement.