De 1900 à nos jours, le monde scientifique a rétracté plusieurs fois l’hypothèse originale des crampes de chaleur pour aujourd’hui se concentrer sur deux mécanismes potentiels : le mécanisme de déshydratation ou d’épuisement des électrolytes et le mécanisme neuromusculaire.
Pour tirer ces mécanismes au clair, le but d’une récente revue (Giuriato et al., 2018) a été d’examiner la littérature récente, en termes de mécanismes physiologiques du phénomène de crampe.
Une recherche exhaustive a été effectuée sur PubMed et Google Scholar en investiguant la terminologie suivante : « crampes musculaires », « hypothèse neuromusculaire », « hypothèse de déshydratation », « crampes musculaires associées à l’exercice », « crampes musculaires nocturnes », « spasmes musculaires », « fatigue musculaire » – en anglais bien-sûr.
À partir de la littérature initiale de 424 manuscrits, 69 manuscrits ont été inclus, analysés, comparés et résumés. L’analyse a alors indiqué que l’hypothèse neuromusculaire pourrait prévaloir sur l’hypothèse initiale de la déshydratation comme événement déclencheur des crampes musculaires. En effet, de nouvelles preuves suggèrent que les potentiels d’action pendant une crampe musculaire sont générés dans le motoneurone soma, probablement accompagnés d’un déséquilibre entre l’excitation croissante des broches musculaires (Ia) et l’inhibition décroissante des organes du tendon de Golgi.
En conclusion, d’après les dernières recherches, il semble y avoir une implication de la colonne vertébrale plutôt qu’une excitation périphérique des motoneurones.