Voici 5 conseils pour démarrer ou relancer votre perte de poids.
- Je stoppe l’alcool. Soyez cash avec vous-même : « je bois, c’est je grossis». Donc stop à toute prise d’alcool (oui, arrêt du mojito avec les copines, idem pour la bière avec les potes ou l’inverse). Vous relancez de cette façon la lipolyse, c’est-à-dire les mécanismes physiologiques de perte de poids et en même temps, vous stoppez la machine à fabriquer du gras (triglycérides)
- J’applique le principe de « la Tour de Londres (*) » pour mon dîner. C’est un test pratiqué en neuropsychiatrie et médical que vous allez détourner pour l’appliquer à votre assiette. Il consiste ici, à déplacer un aliment pour manger en priorité un autre aliment santé (donc au dîner, ce sera assiette de légumes à la place des féculents et fruit en dessert. Et au déjeuner, votre assiette se composera pour moitié de féculents et moitié de légumes).3.
- Je pense donc je fais. Votre cerveau est un magicien. Si vous anticipez vos repas à l’avance (déjeuner au restaurant par exemple), il vous sera plus facile de rester maîtresse ou maître de votre ration calorique. Exemple de menu pré-visualisé : Tartare de poisson, Wok de légumes, Faisselle au coulis de fruits rouges. En plus, c’est bon !4.
- Je déconnecte ma pensée associative. Viennoiserie et café, en matinée au bureau ? C’est niet ! Bonbons et boulot sur ordinateur ? Re-niet. Bref, vous avez compris le principe. C’est comme pour la clope. Pour perdre du poids, il faut repérer les stimuli et dissocier toute pensée automatique et comportementale pour éviter de manger entre les repas.5.
- Je lâche mon anxiété à propos de mon poids. Etre à flux tendu en permanence sur la balance, c’est la pire chose qui puisse arriver. Bon, j’exagère un peu mais quand même : ne devenez pas un ou une obsessionnel(le) du gramme perdu. Comme un animal figé en alerte de survie. Le stress dégagé par cette lutte anti-kilos serait contre-bénéfique. Pesez-vous, pour contrôler votre perte de poids, deux fois par semaine. Le lundi matin (constat du we) et le jeudi matin (« Yo, j’ai perdu du poids »)
Pour conclure, conservez le plaisir de manger comme un cavalier qui commanderait son cheval. Si vous avez une très forte envie d’un plat de frites, faites-vous plaisir, une fois pour de bon (sans aller jusqu’à l’indigestion toutefois) et on en parle plus. Si vous ressentez l’irrésistible envie d’une glace ou d’une pâtisserie à la sortie du boulot, savourez cette pause gourmande sans culpabilité. En somme, restez le pilote de vos envies (raisonnées). Distinguez-les de vos pulsions boulimiques. Et pour ces dernières, n’hésitez pas à solliciter l’aide de spécialistes de la nutrition pour y remédier.
(*) Test de la Tour de Londres (TOL). T. Shallice, « Specific impairments of planning », Philosophical Transactions of the Royal Society of London. Series B, Biological Sciences, vol. 298, no 1089, 1982, p. 199-209
Corinne Peirano (Expert Lepape-info Diététicienne-nutritionniste, http://corinne-peirano.wix.