Récemment, nous avons parlé de planification (voir mon article précédent) dans le but d’optimiser ses performances et de préserver sa santé. Planification et programmation ont des sens proches et peuvent être confondus.

La planification est une approche globale, une vision distanciée de sa pratique sportive dont elle définit les grandes lignes. La programmation est une approche précise qui définit les cycles et leurs contenus, et cela jusqu’à l’unité de l’entraînement qu’est la séance. Le schéma suivant, d’après F. Aubert (INSEP Paris), donne une vision synoptique de l’organisation du système d’entraînement.

 

Balducci

Pour entraîner, et donc pour programmer, il faut d’abord évaluer ! Evaluer l’individu mais également les qualités physiques et mentales requises par la spécialité sportive. Entraîner, c’est tout simplement réduire les écarts entre ces 2 pôles en définissant une stratégie de traitement.

Pour cela, on élabore des contenus (travail aérobie, travail de la force, travail technique…) en respectant les principes généraux de l’entraînement et en paramétrant les composantes de la charge. La programmation en cycles doit se faire à la lumière de l’ensemble de ces données, et chaque cycle doit poursuivre un objectif précis, ainsi que chaque séance.
C’est un exercice difficile mais passionnant, qui requiert des ajustements fréquents afin de stresser suffisamment (mais pas trop) l’organisme et le forcer à s’adapter en élevant son potentiel. En cours ou en fin de cycle, il est utile de prévoir de nouvelles évaluations pour valider le travail effectué.