velo

Cyclisme.- Que signifient des douleurs dans la cage thoracique ?

La cage thoracique est une zone anatomique constituée par le rachis dorsal en arrière, les côtes, latéralement et le sternum en avant. Des muscles rachidiens et des muscles intercostaux vont assurer la stabilité et les mouvements de cette cage destinés aux mouvements ventilatoires, fermée en bas par le muscle diaphragme qui l’isole de l’abdomen.

A l’intérieur se trouvent les bronches, les poumons entourés de la plèvre, le cœur entouré du péricarde et les gros vaisseaux qui en partent et y arrivent. La partie central s’appelle le médiastin et comprend différentes structures vasculaires et nerveuses. L’œsophage transite également dans cette partie avant de traverser le hiatus diaphragmatique pour s’aboucher avec l’estomac.

Chacune de ces structures et d’autres encore pourront être à l’origine de douleurs de la cage thoracique.

Si l’on élimine les maladies rares et d’origine cancéreuses qui peuvent concerner cette région et si l’on s’en tient à la pratique sportive, on peut schématiquement classer les douleurs thoraciques en douleurs « graves » et « moins graves ».

Les « graves » peuvent avoir comme origine essentiellement une cause cardio-vasculaire : obstruction plus ou moins complète et réversive d’une artère du cœur ou « coronaire », un trouble du rythme cardiaque, une rupture d’anévrysme ou encore une atteinte du péricarde. Toute douleur thoracique survenant à l’effort, irradiant dans le membre supérieur gauche, mais aussi la mâchoire ou l’abdomen est suspecte d’une origine cardio-vasculaire, implique l’arrêt de l’effort et l’appel des Urgences. La pratique sportive en cas de maladie infectieuse peut être aussi responsable d’une péricardite virale.

Les « moins graves » qui peuvent correspondre à des douleurs musculaires dorsales ou intercostales, à des douleurs articulaires rachidiennes, sterno-claviculaires ou autres qui pourront être rapportées à une mauvaise position sur le vélo. Un repositionnement sur la machine viendra à bout de ces « misères ».

On pourra être également confronté au « fameux » point de côté, d’origine toujours mal connue ou à des douleurs thoraciques post-traumatiques en cas de chute (fractures de côtes ou traumatisme cartilagineux).