gel course à pied ravitaillement

Quelle est la meilleure fréquence pour la prise de gels ?

Le gel contient du glucose, de la vitamine B1 pour bien utiliser ce carburant, et du sel en quantité généralement insuffisante, excepté pour les gels salés. Il existe des déclinaisons en version antioxydante ou stimulante (caféine).

Sa particularité est sa matière première rapidement absorbée qui provoque une relance d’énergie. Pas de risque toutefois de faire une hypoglycémie réactionnelle (lire aussi : Pourquoi n’y a t’il pas d’hypoglycémie réactionnelle à l’effort). Durant l’effort, la sensibilité à l’insuline est augmentée. En clair, peu d’insuline est sécrétée car les cellules sont très réactives au sucre, et que le glucagon et l’adrénaline sont très actifs. La prise d’eau concomitante est indispensable. Si le gel est pris sans (et parfois même avec), il peut déclencher des spasmes intestinaux, du fait de l’appel de fluides que le sucre provoque dans le milieu intestinal.

Pour cette raison, il faut tester cette forme de ravitaillement à l’entraînement, sur sorties longues, pour évaluer la tolérance, discerner la pertinence de cette prise glucidique de son côté pratique ou de sa recommandation largement répandue (y compris commerciale). Non, les gels ne conviennent pas à tous les coureurs !

Concernant la fréquence, il faudra adapter à l’allure. Si vous mettez moins d’1h20 sur semi et 3h sur marathon, 1 à 2 gels en complément de votre boisson énergétique peuvent suffire. Au-delà, établissez un planning. Prévoir 2 gels sur le semi, entre 2 et 3, maxi 4, sur le marathon me paraît une bonne mesure (ex : 15ème, 25ème (gel salé), 39ème km), en alternance avec les aliments solides des ravitaillements. Utilisez le gel coup de fouet qui permet de relancer sur les trois à quatre derniers kilomètres de la course. N’oubliez pas de boire de l’eau avec. Et en ultra, si vous les tolérez, pensez aux gels salés et utilisez-les avec parcimonie selon la distance et le dénivelé (un gel au passage d’un col peut être salutaire).