Raisin

De la peau en passant par la pulpe et jusqu’aux pépins (riches en omégas6), le fruit est un fruit très intéressant pour tous, y compris les coureurs toutes distances.

Ses teneurs en antioxydants sont élevées et variées. On retrouve parmi ces derniers, les catéchines (idem que le thé vert), le resvératrol puissant antiradicalaire, et surtout la quercétine (présente dans l’oignon). Le raisin a un profil pour simplifier d’aliment anticarcinogène, cardioprotecteur, anti-agrégant plaquettaire, hypotensif, anti inflammatoire, et léger laxatif dû à son fructose. Ses propriétés diurétiques le rendent intéressant en cas d’oedèmes. C’est aussi pour cette raison, qu’il est l’aliment phare des détox, diète que je déconseille car complètement déséquilibrée.

A noter sa teneur élevée en tryptophane. Cet acide aminé est le précurseur du neurotransmetteur sérotonine, intervenant dans la stabilité émotionnelle et calmant les pulsions envers le sucré. A ce titre, le raisin est à conseiller en saison, en quantités modérées toutefois (1 grappe de 100 g fournit 18 g de sucres) dans le cadre d’un objectif de perte de poids.

En revanche, pour les personnes souffrant d’inflammations intestinales (diverticulite), il faudra le consommer sans peau ni pépins.

Riche en sucres facilement assimilables (dont fructose, glucose), en potassium (191 mg/100 g), il peut être pris sous forme de jus comme boisson de l’effort maison diluée ainsi : 20 cl de jus de raisin pour 40 cl d’eau pour un bidon de 600 ml. Y rajouter 1 bonne pincée de sel.

Pour les coureurs à pied, le raisin sous sa forme séchée est une bonne ressource énergétique (sucres = 80 g/100 g) et de potassium (740 mg/100 g, donc très alcalinisant). Vous avez pu le retrouver sur les postes officiels de ravitaillements des semis, marathons, trails et ultra trails.

En résumé, préventif car méga source d’antioxydants (on pense à la blessure) et énergétique, le raisin est un fruit adapté à une alimentation de l’effort et de récupération.