Les paramètres à prendre en compte pour choisir une chaussure de running sont nombreux. Et une notion prend de plus en plus d’importance dans le discours des fabricants, le drop.
Le drop (exprimé en millimètres) mesure la différence de hauteur entre le talon et l’avant du pied, soit la différence entre l’épaisseur de la semelle à l’arrière et à l’avant de la chaussure.
Plus cette différence est petite, plus la foulée du coureur est naturelle, car il pose moins le talon au sol à l’attaque de sa foulée et court plus sur l’avant du pied. De cette façon, la foulée est plus naturelle et le corps moins traumatisé car la « chaine » chevilles, mollets, genoux, quadriceps et ischio-jambiers du coureur est plus alignée au moment de l’impact de son pied sur le sol.
Les équipementiers ont donc tendance à réduire ce fameux drop afin de tendre vers le « zéro-drop », graal des coureurs minimalistes et autres barefooters. Ils conservent néanmoins un drop afin de préserver le confort de course d’un maximum de coureurs.
Alors que la norme était de 12 mm de drop environ il y a quelques années, les marques proposent ainsi aujourd’hui des gammes qui déclinent différentes tailles de drops afin de répondre à tous les coureurs (4 mm, 6 mm, 8mm et 10 mm).
On admet communément que les chaussures dites « minimalistes » possèdent un drop inférieur ou égal à 4mm (en plus d’un poids inférieur à 200 g) alors que la plupart des chaussures se situent plutôt entre 8 mm et 10mm.
A vous de tester un drop plus faible si vous souhaitez vous orienter vers une foulée plus naturelle. Mais attention à la transition si vous avez l’habitude de courir avec une paire de chaussures plus classique. Elle doit être progressive et il faut déjà posséder une bonne technique de course afin d’éviter les blessures.