La voute plantaire, une région complexe sur les plans anatomiques et mécaniques, regroupe différentes structures musculaires, tendineuses, ligamentaires et osseuses. Chacun de ces éléments peut être responsable de phénomènes douloureux attribués trop souvent à l’aponévrose mais ce n’est pas forcément la cause. Surtout lorsque le sportif se plaint d’aponévrosite plantaire depuis de longs mois et alors que les traitements médicaux ne parviennent pas à soulager.
Aponévrosite ou myo-aponévrosite ?
Le terme d’aponévrosite est un terme que tout le monde connait et qui permet plutôt d’échanger sur une localisation que sur une pathologie. En effet si cette aponévrose plantaire superficielle existe bien et est souvent responsable de phénomènes douloureux, l’atteinte anatomique est parfois plus profonde en se situant au niveau des différents muscles et tendons de la voute plantaire. Et si les coureurs d’endurance souffrent plutôt de douleurs en relation avec l’insertion de l’aponévrose plantaire sur le calcanéum, les sprinters peuvent être victimes d’une véritable lésion musculaire à début brutal avec rupture, par exemple, du court fléchisseur des orteils. Le terme de myo-aponévrosite est donc mieux approprié que le terme d’aponévrosite trop réducteur sur le plan anatomique.
Le pied : un millefeuille anatomique d’une finesse inouïe !
Pour mieux comprendre et visualiser les structures anatomiques du pied, nous allons décrire cette mécanique de précision comme un gâteau qui serait un millefeuille. Pour les férus de diététique sportive qui aiment préparer les sorties longues avec les pâtes, l’image des lasagnes peut-être aussi très évocatrice.
La tranche la plus basse au contact avec le sol est la peau, puis en allant vers le haut la tranche suivante est l’aponévrose plantaire. Cette aponévrose protège une première couche composée de différents muscles que sont le muscle court fléchisseur des orteils, le muscle abducteur du gros orteil, et le muscle abducteur du petit orteil. Protégés par cette couche musculaire, fonctionne une deuxième couche plutôt tendineuse (tendon du long fléchisseur des orteils et tendon du long fléchisseur du gros orteil) mais aussi un réseau très sophistiqué de nerfs, d’artères et de veines plantaires. Au dessus de cette deuxième couche, la troisième couche est composée de tendons, les tendons du tibial postérieur, des courts et longs péroniers et de muscles, les muscles fléchisseur et adducteur du gros orteil, le muscle du fléchisseur du petit orteil.
Un chapiteau rigide constitué de structures osseuses et ligamentaires
Enfin, et il ne faut surtout pas l’oublier, la dernière couche vers le haut est composée des os et ligaments qui soutiennent la voute plantaire. L’arche interne est structurée de l’arrière vers l’avant par le calcanéum et l’astragale, le scaphoïde, les cunéiformes puis le premier métatarsien. L’arche externe est structurée de l’arrière vers l’avant par le calcanéum, le cuboïde puis le cinquième métatarsien.
Structures osseuses et ligamentaires
Troisième couche musculaire
Deuxième couche tendineuse
Artères et veines plantaires
Première couche musculaire
Aponévrose plantaire
Peau
Chaussure
Sol
Le rôle de l’aponévrose plantaire
Cette aponévrose est un fascia constitué de tissu conjonctif dense réparti en trois faisceaux : un faisceau central épais et résistant nommé aponévrose plantaire moyenne et deux faisceaux latéraux plus minces, les faisceaux internes et externes. En arrière l’insertion de l’aponévrose est étroite et se situe sur le calcanéum, en avant l’insertion est large pour pouvoir s’associer par un système complexe avec le fonctionnement des cinq métatarsiens.
L’aponévrose plantaire a de nombreux rôles au quotidien : protection, cohésion et maintien du millefeuille mais aussi suspension et soutien des arches osseuses externes et internes. A la course, le rôle de l’aponévrose plantaire est de transmettre les forces au moment des appuis et de participer à la propulsion au même titre que les muscles du mollet et que le tendon d’Achille : on parle souvent de système suro-achilléo-plantaire. Nos aponévroses plantaires sont donc sollicitées en permanence : à la position debout, à la marche et encore plus à la course ce qui explique les lésions de surmenage par microtraumatismes répétés.
Comment repérer la structure responsable des douleurs ?
Le schéma ci-dessus permet de mieux comprendre que le sportif aura du mal à préciser un niveau exact en localisant la couche douloureuse dans ce millefeuille. Ce millefeuille est d’autant plus complexe à analyser que la plupart des couches superposées sont très fines.
L’examen clinique permet de localiser la zone douloureuse : plutôt au niveau du talon ou bien au centre du médio-pied. Cet examen va tester les muscles et les tendons mais aussi cerner la responsabilité des différents os et articulations du pied dans le déclenchement des douleurs.
L’imagerie devrait être systématique : radiographie standard à la recherche de pathologie osseuse ou arthrosique, échographie plantaire pour tenter de localiser la lésion douloureuse au niveau de l’aponévrose, des muscles plantaires, des tendons et de leurs insertions.
- Les symptômes douloureux semblent en relation avec une atteinte de l’aponévrose plantaire
Le type des douleurs décrites par le coureur, l’examen clinique et l’imagerie vont permettre d’orienter le diagnostic vers la structure atteinte.
Si l’aponévrose est responsable des symptômes, il va falloir mieux préciser le niveau et l’importance de son atteinte car les traitements seront différents.
– Si les différentes recherches orientent vers une aponévrosite moyenne d’insertion car l’atteinte est située au niveau de son l’insertion sur le calcanéum, il s’agit alors d’une enthésopathie. Etirements, massages transverses profonds et ondes de choc sont les thérapeutiques les mieux adaptées.
– Si les symptômes sont situés sous la voûte, associant des lésions de l’aponévrose et de la première couche musculaire, il s’agit alors d’une myo-aponévrosite plantaire nommée également fasciite plantaire. Les étirements et les massages profonds seront les traitements prioritaires.
– Enfin, une rupture brutale de l’aponévrose est toujours possible, l’échographie est alors l’examen de choix pour en connaitre la localisation et l’importance. En cas de rupture, repos, immobilisation et mise en décharge de l’articulation devraient être obligatoires pendant plusieurs semaines.
- Les symptômes douloureux se situent au niveau de la voûte plantaire mais semblent en relation avec une atteinte osseuse
L’examen clinique montre que l’aponévrose est sensible, tendue mais la palpation des os du pied et la mobilisation des articulations déclenchent des douleurs que le sportif reconnait. Il est probable que l’origine de la douleur située sous la voute plantaire est alors osseuse et non pas aponévrotique. Dans ce cas précis, la hantise du médecin du sport est de passer à coté d’une fracture de fatigue que la radiographie standard n’aura pu repérer. Il est le plus souvent nécessaire de faire pratiquer un scanner ou une IRM à la recherche d’une fracture de contrainte. Tous les os du pied peuvent être victimes d’une fracture mais le plus sensible, car le plus sollicité au niveau mécanique, est le scaphoïde tarsien. Les fractures de fatigue du calcanéum ne sont pas rares chez les coureurs et peuvent donner les mêmes symptômes qu’une aponévrosite moyenne d’insertion.
- Les symptômes douloureux se situent au niveau de la voûte plantaire mais semblent en relation avec une pathologie articulaire
Là encore, l’examen de la voûte plantaire montre qu’il existe une douleur à la palpation et à l’étirement de l’aponévrose mais les radiographies révèlent une arthrose débutante sur l’arche externe au niveau de l’articulation entre le calcanéum et le cuboïde ou sur l’arche interne entre l’astragale et le scaphoïde. L’existence d’un pied creux est un facteur favorisant de toutes ces pathologies arthrosiques. Chez les sportifs qui ont eu des entorses à répétition, les contusions osseuses entre le dôme de l’astragale et le tibia ont pu enclencher une arthrose de cheville qu’il faudra traiter pour voir les douleurs de voute plantaire disparaitre.
- Les douleurs se situent au niveau de la voûte mais semblent en relation avec une atteinte tendineuse
Nous l’avons vu, un bon nombre de tendons stabilisateurs, extenseurs ou fléchisseurs de la cheville s’insèrent sous le pied. En premier lieu le tendon du tibial postérieur qui s’insère sur l’arche interne du pied. Ce muscle et son tendon sont très sollicités chez le coureur à pied à la fois lors de la réception au sol et lors de la propulsion. Les lésions du tendon lui-même lors de son passage sous la malléole interne ou bien au niveau de son insertion au niveau du scaphoïde sont fréquentes et peuvent être responsables de douleurs plantaires internes. Deux tendons essentiels dans la propulsion, les tendons du long fléchisseur de l’hallux et du long fléchisseur des orteils passent entre les deux couches musculaires. Ces tendons peuvent être atteints partiellement, l’examen clinique et l’échographie montreront la localisation et l’importance de la lésion.
- Les douleurs se situent au niveau de la voûte mais semblent en relation avec une maladie inflammatoire générale
Reste dans les cas possibles des causes possibles de douleurs plantaires par les maladies rhumatismales. Certaines maladies générales atteignant les tendons et leurs insertions sur les os peuvent être à l’origine de douleurs inflammatoires qui prennent l’aspect de douleurs mécaniques. C’est parfois l’échographie ou bien l’IRM qui, en montrant des aspects très particuliers à l’insertion des tendons, orienteront vers la responsabilité de maladies nommées spondylarthropathies. Des analyses biologiques ciblées seront un excellent appoint complémentaire pour faire un diagnostic précis. Différents traitements anti-inflammatoires très spécifiques devront être mis en place par le rhumatologue.
Conclusions
De nombreux sportifs souffrent depuis plusieurs mois d’une douleur plantaire attribuée d’emblée à une aponévrosite. Il est vrai que les aponévrosites sont parfois difficiles à soigner mais la très grande majorité ne résistent pas à l’association des thérapeutiques que sont les étirements du système tendineux et musculaire suro-achilléo-plantaire, les massages profonds, les ondes de choc, le travail sur la posture, les semelles orthopédiques adaptées.
Aussi la première question qu’il faut se poser concernant une douleur plantaire qui ne guérit pas est la suivante : le diagnostic d’aponévrosite plantaire est-il le bon ? Le pied est une structure anatomique très complexe et l’aponévrose n’est pas la seule structure à être responsable de douleurs à l’exercice. Les atteintes d’autres structures musculaires, tendineuses, ligamentaires ou osseuses ainsi que certaines maladies inflammatoires générales peuvent donner les mêmes symptômes.
45 réactions à cet article
Alain
Je souffre de douleurs plantaires aux deux pieds depuis 6 mois. Le diagnostic n’a jamais été clairement établi, ni par mon médecin du sport ni par mon rhumatologue.
Radios et échographies n’ont pas révélé d’épine, ni de rupture ou d’epaississement de l’aponevrose.
Du coup, j’ai enchaîné divers traitements un peu a l’aveugle (anti inf., ondes de choc, semelles, infiltrations) ; mais sans aucun résultat probant.
Les douleurs demeurent (tiraillements prononcés en position debout prolongée au-delà de 20mn ou lorsque je pietinne), je suis désemparé, je ne sais plus quoi faire…
thomas
Bonjour alain
je connais les mêmes soucis actuellement et suis tout aussi désemparé. Je sors de longues séances d’ondes de choc et j’ai l’impression que la douleur s’est même intensifiée. Avez vous de votre côté trouvé la solution ? ca pourrait me donner des pistes. D’avance merci du temps que vous voudrez bien m’accorder
Thomas
VIGHETTI Hélène
un soin en réflexologie peut vous donner d’excellents résultats.
Alex
Bonjour
J ai les mêmes symptômes que vous depuis plus de 2 ans! Est ce que votre état s est amélioré et qu avez vous entrepris?
Merci pour votre réponse
NaNa
Bonjour, je fais des soins chez moi avec de l’argile verte…. Je fais aussi un nettoyage différent dans ma maison avec de l’eau bouilli avec, ensuite on met du gros sel dedans, quand la température a baissé on met dedans 2 gouttes d’huile essentielle de Lavande et du savon noir. Je nettoie le sol avec cette solution. Ensuite je fais des tisanes de thym…. Voilà bon rétablissement, bon courage….
Axel
Bonjour Alain j ai exactement les memes simptomes que vous depuis 2 ans et j ai aussi tout essayer mais pas d evolution j ai comme les pieds qui brûlent en position statique debout j ai deja fait
Onde de chock
Semelles ortho
Infiltration
Avez voua trouvez le souci depuis le temps ou une piste car les medecins me dise que j ai fascite plantaire ou peut etre tunel tarsien ou fhl
Mais mes douleurs en tratique debout colle pas avec tout ca
JF
Bonjour Alain, mêmes douleurs que vous depuis 2017.
Avez vous trouvé une solution ?
Alain
Je rajoute qu’au réveil je n’ai pas mal, je peux enchaîner les pas normalement.
Les tiraillements et les douleurs associées s’installent au fil des minutes en position debout.
A la palpation des voûtes et talons, je n’ai pas non plus de points aigus douloureux.
.
J’ai remarqué a l’occasion des étirements que je fais quotidiennement que j’ai les mollets un peu durs et parfois les trapezes tendus.
Pourrait-il s’agir d’une tension de toute la chaîne postérieure qui causerait ces douleurs aux pieds
(apparus le surlendemain d’une course où j’avais changé de modèles de chaussures).
Merci par avance pour votre aide / conseils.
Quentin
Bonjour Alain,
Je tombe un peu par hasard sur votre commentaire. Je me retrouve entièrement dans la description de vos douleurs. Je souffre moi aussi de douleurs plantaires bilatérales apparaissant lors d’une station debout prolongée. Tout comme vous je n’ai pas de douleurs au réveil ni de points véritablement douloureux. J’ai également des tensions des trapèzes et des muscles du cou. Cela fait plus d’un an que ça dure sans pour autant qu’une solution ai été trouvée. Le diagnostic établi est une tension des chaines musculaires postérieures (aucune pathologie trouvée lors des radio ou de l’échographie). Après de nombreuses de kiné, de l’ostéopathe, le port de semelles orthopédiques et des étirements quotidiens, rien n’y fait.
Je me permets alors de me manifesté pour avoir des nouvelles concernant votre situation et si une situation a été trouvée. Je suis moi même désemparé devant la situation qui est très handicapante.
Merci.
Alain
Bonjour Quentin,
Toujours pas d’évolution positive après un an.
Deux IRM ont montré un syndrome du carrefour postérieur + ténosynovite des tibials postérieurs et des longs fléchisseurs de l’hallux…
Logiquement, selon mon médecin, ces problèmes devraient localiser les douleurs au niveau chevilles. Or elles le sont au niveau des voûtes.
Mon podologue penche lui vers un syndrome bilatéral du tunnel tarsien…
Bref, bientôt 1 an et toujours pas de diagnostique bien clair et donc de traitement adapté.
Quelle galère !
Et vous, une amélioration ?
Quentin
Bonjour Alain,
Merci pour votre retour, même si celui-ci n’est pas porteur de bonnes nouvelles; Je m’étais permis de réagir car je me retrouvais complétement dans l’ensemble de vos symptômes. Je n’ai comme vous pas réellement de douleurs dans les chevilles, mais des raideurs (passant derrières la malléole interne de la cheville) après avoir sollicité mes pieds. De plus la station debout crée des contractures aux mollets et des inflammations musculo-tendineuses créant notamment des crampes aux mollets à la moindre sollicitation.
Je n’ai malheureusement pas plus de réponses à vous apporter. En effet ma situation est toujours identique, sans diagnostique réel. Je n’ai pas fait d’IRM.notamment, les médecins ne jugeant pas nécessaire d’en réaliser un. Le chirurgien orthopédiste que j’ai pu consulté penchait vers un trouble mécanique dû à des pieds plats et mon podologue à un trouble de la posture.
Aujourd’hui, je réalise des étirements quotidiens, je porte des semelles orthopédiques et réalise un travail de proprioception avec mon kiné, que je couple à des séances de lumière infrarouge localisée sur le tibial postérieur (séances réalisées de mon initiative personnelle).
Tout cela ne change pour le moment rien aux douleurs qui apparaissent dès que je reste debout de manière prolongée et qui sont atténuées par la marche (active, pas le piétinement).
Je vous rejoins, quelle galère !
Je ne manquerais pas de vous faire savoir si ma situation s’améliore.
Alain
Merci Quentin. Votre chirurgien orthopédiste ne vous a pas proposé une intervention chirurgicale ?
J’ai dû insister pour les IRM.
On se tient au courant sur l’évolution de notre diagnostique et efficacité des différents traitements ?
Quentin
Non d’après le chirurgien orthopédiste cela ne nécessitait pas d’intervention. Je le revois prochainement compte tenu de la non évolution de la situation, il aura peut etre un autre avis.
Bien sûr on se tient au courant, avec plaisir.
Axel
Bonjour quentin j ai exactement les memes simptomes que vous depuis 2 ans et j ai aussi tout essayer mais pas d evolution j ai comme les pieds qui brûlent en position statique debout j ai deja fait
Onde de chock
Semelles ortho
Infiltration
Avez voua trouvez le souci depuis le temps ou une piste car les medecins me dise que j ai fascite plantaire ou peut etre tunel tarsien ou fhl
Mais mes douleurs en tratique debout colle pas avec tout ca
susana
Bonjoure: excousrz moi pour mon française, je suis espagnole. Jai des douleurs de jenou, hanche, cou, et apres finalment de cheville, mes chevilles broulez, on mai diagnostique hallux limitus fonctionel provoque par le lobg flexicheur du hallux qui etait bloque au niveau retromaleolar. Le diagnostique a pris 4 ans, apres beaucoup de test. Lir la web http://www.fhl- science, ce une web suisse, vous pouvez y trouver beaucouo dinformation sur cette patologie
Laurent
Bonjour,
pour ma part, je souffre depuis longtemps d’une douleur dans la zone sous malléolaire interne, tibial postérieur ok sur écho et IRM, mais une écho a montré une tenosynovite, épaississement gaine synoviale des fléchisseurs hallux. Rien à l’IRM. Seulement épanchement articulation talo crural.
Quel traitement ? sachant que pour l’instant cette douleur reste tout de même pour mon médecin inexpliquée. Fléchisseurs Hallux ?
Les tensions remontent jusqu’au genou coté externe puis TFL et fessiers. Merci
Julie
Bonjour Laurent,
Je n’appartiens pas du tout au corps médical mais je me permets de vous répondre. J’ai 22 ans et j’ai eu une lésion du fléchisseur de l’hallux au pied gauche l’an dernier qui a mis longtemps a être diagnostiquée et qui a nécessité une prp du fait du délai écoulé depuis la lésion. J’ai donc beaucoup appuyé sur ma jambe droite pendant au moins un an du fait des douleurs à gauche. Suite à la prp, le corps médical a tenté de me faire reprendre le sport sans semelles orthopédiques ( que je porte depuis 7 ans pour le sport).
Actuellement, je souffre d’une douleur similaire à la votre à l’autre pied, qui s’apparentait à une tendinite du jambier postérieur au début.
Le médecin ne l’explique pas chez moi non plus mais le kiné par contre pense à un effet de compensation du fait de la blessure / à l’effet du changement de semelles / à l’effet de l’appui que mon pied a essayé de prendre sans les semelles alors que mon corps y était habitué.
J’ai moi aussi des petites douleurs qui remontent à l’intérieur du genou et qui me semblent liées à cette tendinite du fléchisseur de l’hallux.
Les conseils sont selon moi:
– étirement doux de toute la chaîne postérieure ( en appui contre un mur) => je me suis rendue compte que j’étais beaucoup plus tendue de ce côté que de l’autre, l’objectif étant d’aboutir à un équilibre jambe gauche/jambe droite
– trouver les chaussures adéquates dans lesquelles la douleur est moindre
– trouver les activités qui ne sollicitent pas plus
– essayer les talonettes en sorbothane, ce genre d’accessoire qui peut soulager temporairement
– glacer, essayer les cataplasmes d’argile verte pour limiter l’inflammation
Et surtout, il est parfois bon d’aller voir un second médecin pour avoir un avis « neuf », un diagnostic complet. Personnellement, c’est le remplaçant qui a trouvé ma lésion la première fois alors que mon médecin habituel était passé à côté, bien que médecin du sport.
Cordialement,
Julie
Je n’ai pas précisé que dans mon cas, la prp était le dernier traitement possible car il y avait une vraie lésion de 1cm/1cm, hors pour une tendinite ce n’est pas le premier traitement à choisir. Cela explique juste la durée pendant laquelle j’ai été en déséquilibre en devant m’appuyer surtout sur l’autre jambe (environ 8mois).
Cela fait un an que j’ai des problèmes de voûte plantaire, et j’ai compris qu’il ne faut pas forcer. Même si cela est difficile, il faut essayer de reposer ses pieds, de trouver la limite à partir de laquelle nos pieds « chauffent ». Chacun doit trouver ces petites méthodes de soin (massage balle de tennis, étirement étirement étirement, très doux mais hyper importants, massage avec les mains et de la crème).
Avant tout, il faut trouver la cause de ces douleurs, qui peut être due tout simplement à un changement de chaussure (mon cas), une fatigue, une douleur projetée…. D’où la nécessité parfois d’aller voir un bon médecin, type médecin du sport, mais qui ne nous jamais vu, et qui reprend le diagnostic depuis le début.
Et quand vraiment ça ne passe part, il est bon de faire un bilan complet (écho/irm), très long certes mais qui permet de soigner le bonne douleur.
Enfin, on peut penser aux ostéo aussi, si on a eu un précédent accident, une blessure, qui a pu déséquilibrer l’ensemble du corps.
Bon courage à vous (à nous) tous.
Will
Pouvez-Vous nous en dire plus sur l’injection prp notamment sur les tarifs qui varient d’un docteur à un autre, d’une clinique ou d’un hôpital à un autre ?
Par ailleurs vous dites que le pied qui n’ a pas subi de prp se porte dorénavant plus mal, pouvez vous envisager une prp à droite ?
J’ai rdv demain ( j’habite près de Caen ) auprès d’un dr qui ne fait des injections qu’au niveau fde l’achille et du genou mais pas au niveau de la voûte plantaire.
susana
je dirai que ce ma mem payologie hallux limitus fonctionel a cause de un blocage du long flexicheur du hallux. jai ete opere il y a un moi, le brulement a stope, me jai encore de douleur, regarder la web fhl science, ce suisse.
Alain
Bonjour,
Toujours pas d’évolution positive après un an.
Deux IRM ont montré un syndrome du carrefour postérieur + ténosynovite des tibials postérieurs et des longs fléchisseurs de l’hallux…
Logiquement, selon mon médecin, ces problèmes devraient localiser les douleurs au niveau chevilles. Or elles le sont au niveau des voûtes.
Mon podologue penche lui vers un syndrome bilatéral du tunnel tarsien…
Bref, bientôt 1 an et toujours pas de diagnostique bien clair et donc de traitement adapté.
Quelle galère !
Alain
Merci Quentin. Votre chirurgien orthopédiste ne vous a pas proposé une intervention chirurgicale ?
J’ai dû insister pour les IRM.
On se tient au courant sur l’évolution de notre diagnostique et efficacité des différents traitements ?
samir
bonjour,je pratique la course à pied et ça fait plus d’un mois que je ressens quelque chose à l’avant du pied plus précisément pied avant droit à 10 cm du pouce .
pas de douleur mais une gène .quelqu’un a-t-il déjà eu ça ? merci
sylvie
Bonjour,
Je viens de lire tous vos commentaires étant coach sportif et ayant une épine calcanéenne diagnostiquée depuis octobre 2016. Imaginez ma souffrance alors que je saute tous les jours sur mon pied et qu’ayant une entreprise je ne peux m’arrêter…. J’ai essayé les semelles orthopédiques, celles de confort, ostéos, ondes de choc….Tout me fait du bien mais momentanément. Je mets aussi des semelles noen, semelles de 2 mm que l’on peut glisser sous des semelles orthopédiques qui absorbent et dispersent les ondes de choc. Je lasse mes chaussures différemment et là, je commence la mésothérapie très douloureuse à cet endroit du pied( arche). Après mûre réflexion, j’en conclus que l’épine n’est pas mon problème à la base . Ma cheville bouge trop sur des mouvements de latéralité. Le kiné m’a indiqué un podologue posturologue. Les semelles sont différentes d’une orthopédique classique et vont m’amener à corriger moi-même ma posture .Le test de Romberg a en effet révélé un problème de posture. Il faudra sûrement trouver une chaussure mieux adaptée…… Tout cela est très long et je rejoins Julie sur les étirements et massages doux . ce sont eux qui me permettent de tenir le coup. L’infiltration à la cortisone est trop dangeureuse pour moi. Je ne peux pas risquer la ruptiure de tendon( du court fléchisseur). J’ ai bon espoir en la posturo. Ayant un pied cambré, il m’est interdit de marcher à plat, c’est d’ailleurs ce qui a déclenché mes douleurs l’été dernier!!! Bon courage à tous et si ce que je vis peut aider certains?!!!!
jeaunet
Bonjour
j’ai eu une douleur pendant un mois au tendon d’Achille ,je pouvais à peine marcher .je suis allé passer une échographie pour m’entendre dire que je n’es rien ,dans un sens je suis contente et dans l’autre non car je sais pas pourquoi j’ai des douleurs comme ça qui m’empêche de donner mes cours de sport .je suis perdu ,pouvez-vous m’aidez? merci
Peter
Douleur et pathologies semblables à plusieurs autres ici ! J’ai commencé il y a presque 2 ans par une douleur sous la malléole interne, on a diagnostiqué une tendinite jambier postérieur. Porté des semelles orthopédiques pendant plusieurs mois, puis douleurs sous les 2 pieds. On m’a refait des semelles souples, j’ai passé radio, IRM, vu plusieurs medecins, ostéo, chiro…. Peu d’améliorations. Impossible pour moi de rester debout en position statique, douleur si je marche beaucoup et au fur et à mesure que la journée avance. La douleur continue d’être le long du jambier postérieur affecté (gauche), mais aussi dans le creux du pied et derrière les talons des 2 pieds. Si d’aures ont des solutions ce serait très apprécié
Dr Jacques Pruvost
Bonjour,
Les tendinopathies du tibial postérieur sont bien connues chez les coureurs à pied et nécessitent une prise en charge d’abord médicale. Les soins locaux, le renforcement « excentrique » manuel chez un kinésithérapeute, les semelles orthopédiques permettent de soulager le sportif et, parfois après une longue période de cicatrisation, la reprise du sport sans signes douloureux.
Malheureusement, si la cicatrisation du tendon ne se fait pas, la seule possibilité de soulager le sportif est d’intervenir chirurgicalement pour suturer le tendon rompu partiellement ou distendu. Cela fait deux années que vous ne voyez pas d’amélioration, il est peut-être temps de consulter pour avis un chirurgien orthopédiste qui connait bien la chirurgie des pieds des sportifs.
Cordialement
Dr Jacques Pruvost
Marseille
Peter
Peter est ce qu’au examens on aperçoit des structures endommagees? des fissures dans votre tendon ?
je souffre d’une tendinopathie du tibial post , jai un point localise sous la malleole interne et pareil pas d’amelioration en un an et demi. Semelles, kine, meso, infiltrations…. on ne voit plus rien aux examens !
Apres avoir consulte des avis chirurgicaux, tous sont clairs et precis : aps d’operation ( et si on ouvre, cla pourrait être plus deletaire qu’autre chose)
Je vais me faire une infiltration d PRP dans 3 semaines !
tenez nous au courant
Toulounfer
Pour les pieds et même pour les mollets, les médecins pensent quasi systématiquement à une des douleurs musculaires, arthroses, tendinites, aponévrose voire sciatique. Mais il faudrait plutôt commencer par vérifier si ce n’est pas une phlébite du pied ou une artère bouchée. Mon père a eu une artère de bouchée, le médecin a commence par des antidouleurs classique puis rebelote, puis par des plus forts, puis par lui prescrire une radio et malgré » un orteil qui devenait violacé noir, on lui a diagnostiqué de l’arthrose et le médecin traitant a passé à la morphine mais sans beaucoup de succès avec son orteil tout noir et le médecin traitant l’a enfin envoyé vers un phlébologue qui a réalisé un écho Doppler et il a vu qu’une artère était bouchée et la gangrène se voyait à l’oeil nu.
blestel
oh la la quelle galère tout ce que je viens de lire — je le vis au quotidien– échographie-scanner-irm avis d un grand professeur orthopédiste de Paris- séance d ondes de choc- étirements –j avoue –puis 2 em pied 2 em talon — heureusement qu on en a pas 3!!! c est insupportable– que faire ?? je viens de faire 2 séances d ostéopathie — pas facile de réussir à se guérir!!! JE VOUS COMPRENDS TOUS LES UNS ET LES AUTRES — de la patience il en faut, mais quand on ne peut plus marcher!!! le moral baisse vite au secours !! j ai besoin d encouragements
Alain74
Bonjour,
Depuis plus d’une année je souffre de douleurs sur le bord interne et le dessous du talon. Impossible de courir ou de faire des longues marches donc. Le problème est que le médecin ne prescrit que des anti inflammatoires, alors que les différentes lectures sur internet conseillent autre chose… Auriez-vous des adresses en Haute Savoie? Merci.
William
Bonjour
Je trouve l’article très juste. Beaucoup associent les douleurs aux talons à l’aponevrosite plantaire. Les ténosynovites du long fléchisseur de l’hallux et du tibial postérieur peuvent créer des douleurs sur le bord interne du talon très handicapantes. Afin d’eliminer du diagnostic une dégénérescence rhumatismale, il m’a été prescrit une prise de sang avec examen HLA B27 et vitesse de sédmentation
MARTIN
Que je vous comprends, je vis la même chose depuis plusieurs mois, plusieurs années.
Des inflammations qui apparaissent à la pratique sportive, et à des endroits différents à chaque fois. ( Tendon d ‘achille, voûte Plantaire, mollet, hanche,…)
Des soucis sur le coté gauche, ce fut d ‘abord 3 soucis au mollet en quelques mois…
Puis des douleurs à la hanche gauche, qui sont toujours présentes depuis juillet…
Et maintenant, toujours à gauche, des douleurs au talon gauche qui ne se résorbent pas..
Je fais des ondes de chocs sur la zone, mais pas d ‘amélioration en vue..
Mon osthéo a perçu également des tensions au niveau de mon trapèze gauche…
J’ai également des douleurs à l ‘épaule gauche .
Je vais voir une podologue posturale qui j espère va trouver la cause à ces soucis…
Certainement un problème posturale, et ce malgré des semelles que je porte depuis 1 an.
Je vais aller chercher également de coté de mon alimentation, car il n est pas normal que des inflammations arrivent aussi vite malgré certainement un problème de posture ( naturopathe, micro nutritionniste…)
Si certains ont eu des résultats probants pour éviter l ‘arrivée d ‘inflammation, je suis preneur. On me dit qu’une acidité trop élevé peux créer facilement ces soucis. ( soucis au foi ..)
Bon courage à tous.
susana
Bonjour. Jai eu le memr problem pendant 4 ans juasqua on ma diagnostique hallux limitus fobctionelle, par un medecin Suisse. Le cause de mon hallux limitus fonctionel, etait un blocage du long flexiseur de hallux. Jai beaucouo li sur ça, et ca cause de priblem sur le chevilles jambe hanche dos et cervix. jai ete opere il y a un moi. Je suis spagnole exvusez moi por mon francaise. Visitez la web fhl science, ce suise et il describe cette patologie.
franck
Bonjour, bon courage à tous …..Je viens vers vous pour savoir si quelqu’un a une douleur au niveau du prolongement de l’orteil….juste avant l’orteil « la bosse » où on a de la corne.
Après RADIO+ECHO ras….donc direction ostéo qui m’a remis un os dans le bon axe. La douleur est aigue comme un coup de couteau sur chaques pas. Merci à vous pour vos commentaires. Sportivement
Eli
C’est tellement agréable de lire ce genre de témoignages ! Même si visiblement, personne ne réussit à guérir…
Après une grosse rando je me suis retrouvée blessée aux deux pieds, été 2019. Je pouvais à peine marcher, j’ai boîté pendant 2 mois. Depuis, donc presque un an et demi, j’ai des douleurs au repos, mais surtout lorsque je suis debout longtemps, que je piétine, que je marche… C’est un cauchemar.
J’ai vu plusieurs médecins avec différents diagnostics à chaque fois : « inflammation », aponévrosite, tendinopathie du fléchisseur de l’hallux… Je penche plutôt pour ce dernier, probablement couplé à d’autres choses.
Semelles orthopédiques, étirements, kiné, ondes de choc, plein de chaussures différentes… Après 18 séances de kiné il n’y a aucune amélioration… Les infiltrations me paraissent résoudre la douleur temporairement, mais pas sur le long terme. Et vu ma chance, ça ne va encore pas marcher… Je dépense des sommes colossales pour aller voir des spécialistes, faire des traitements, et rien ne fonctionne…
Le sport avait une grande part dans ma vie et mes projets professionnels me demandaient d’être debout et active ; aujourd’hui à seulement 26 ans je me demande si je ne vais pas être réellement handicapée le restant de ma vie à cause de ça.
C’est très dur socialement aussi car personne ne comprend vraiment donc c’est compliqué d’en parler et refuser toute sortie qui demande d’être debout plus de 30 minutes. A 26 ans c’est un comble.
J’imagine bien que personne n’a de solution miracle, mais pour une fois que je trouve des commentaires de personnes qui semblent comprendre, j’avais également envie de partager mon expérience. En espérant que vous avez tous guéri, n’hésitez pas à donner des nouvelles positives si c’est le cas. Je commence à désespérer.
Jacques Pruvost
Bonjour,
Votre histoire douloureuse est en effet très intrigante. Et vous avez totalement raison, à 26 ans, vous ne devez pas vous considérer comme tres limitée dans vos activités sans avoir un diagnostic précis.
Il me paraît important de revenir aux circonstances déclenchantes de votre blessure : suite à une grosse randonnée (inhabituelle ?) les douleurs étaient très importantes et ont duré deux mois. Cette description précise doit faire penser en premier lieu à une atteinte musculaire ou neuro-musculaire des muscles de la jambe et/ou du pied. Ces muscles et tendons coulissent dans des loges inextensibles qui peuvent, à l’exercice, comprimer les différents corps musculaires ainsi que les vaisseaux et les nerfs qui les accompagnent. On parle de syndrome de loge aigu qui se compliquent en syndrome de loge chronique. Les symptomes que vous décrivez, déclenchés par la position debout prolongée ou à peine trente minutes de marche, font vraiment penser à ce type de pathologie.
Mon conseil est donc de vous orienter vers un service de Medecine du sport spécialisé dans la prise en charge des pathologies vasculaires du sportif. Une étude de la circulation sanguine dans les loges de vos jambes et de vos pieds pendant la marche sera sans doute contributive pour analyser l’origine de vos douleurs.
Tenez-nous au courant.
Cordialement
Dr J Pruvost
susana
bonjour, je ne suis pas medecin. Pendant 4 ans jai eu des duleur primerment de jenou, apres hanche, apres dos, apres cervix et finalment il y a un une de chevilles. On ma fait beaucoup de test, et tout etaot bien, donc les medecin mont dit q cetait a cause de mon angosite. Finalment, jai fait beaucoup de recherches et je retrouve la web fhl science. Apre un podologue mavait diagnostique hallux limitus fontionelle. Le chose et q jai hallux limitux fonctionell a cause q le long flexuseur du hallux se bloquee au niveau du cheville. Jai on chirurgie il y a un mois. Je sais pas si ce ton problem, mais peut etre, ma patologie est tres frequent mais pas diagnostique. Regardez la web fhl science.
susana
regardez la web ghl science, je ne suis pa medecin. Seulement grace a ça, jai su ce que me passe. Jai eu ma chirurgie des deux pieds il y a 1 mois, cetait le Docyeur Santiago Echeverri de la clinique Suiss Ortjoclinic qui mai diagnostiqe, et on ma opere en Espagne parce que je suis spagnole
Tintin
Salut, j’ai exactement la même chose que toi depuis 4 ans et toujours en galère à guérir,
Douleur plantaire des 2 pied + mollet
Irm de chaque coter
Éco de chaque coter
Scanner de chaque coter
Angiologue
Électrocardiogramme
Scintigraphie osseuse
Et rien ne sort
Toujours à la recherche de mon problème
Et tu guéri aujourd’hui ? Si oui tout aide de ta part serai bien à prendre 👍🏻
Courage à toi
Piero
Tout va bien se passer Eli, Douleur chronicisée. Il va falloir renforcer les muscles intrinsèques du pied et reprendre les activités en quantifiant le stress mécanique. Va voir sur le site de la clinique du coureur qui te donnera des exercices adaptés à ce type de problème désignés par les termes d’aponévrosite ou de fasciapathie.
Pour modifier tes symptômes, il faut stimuler les capacités d’adaptation du corps sans dépasser le seuil maximal qu’il est capable d’accepter en ce moment. Si tu tends régulièrement (4 à 5 fois par semaine) vers cette durée (de marche ou de course), ou ligne rouge, sans la dépasser. Ton corps va s’adapter et les symptômes vont diminuer progressivement, et la ligne rouge se déplacera progressivement vers le haut. Si tu es dans une situation où tu dépasses à chaque fois cette ligne rouge, tu augmentes la sensibilité de ton système nerveux central qui produit de la douleur, et devient de plus en plus sensible chaque fois que tu dépasses cette ligne rouge.
Trouves ta ligne rouge: 4 minutes de marche ou de course? 10 ? 20? ??? Douleur augmentée pendant? une heure après? le soir? le lendemain?
Pendant une semaine 5 fois durée inférieure à la ligne rouge, puis on essaye d’augmenter de 10% au max pour la semaine 2, 5 fois durée semaine 1+10%. Si tout va bien on continue comme ça, sinon, on secalme un peu en redescendant un peu le temps d’activité.
Les infiltrations seulement si inflammé++
Ondes de choc =bullshit
Exercices musculaires muscles intrinsèques du pied
cadence de course entre 170 et 190
Travail en excentrique des triceps
La douleur est directement influencée par la façon de percevoir la menace qu’elle représente pour toi. ça va aller! positive!!! c’est rien de méchant, juste des pieds à remuscler en dosant un peu le stress mécanique qu’il subisse!
la vie est belle et ça va aller! mais la fréquence sera déterminante si tu veux que ton corps s’adapte!!!
Nicaise Innocent SODEDJI
Bonjour cher lecteeur j ai un soucie de nerf sciatic depuis 3 and et change annee sa reviens je vais toujours a l hospital c est toujours de calmen de douleur on me donne. Je sent surmount les douleurs aux Nivea de cuisse jambe et pied droit pourrier vous m aider a m en sorti de cette douleurs intense a l’heure. Je suis aux Etats Unis et vous le saviez si tu n as pas de bon assurance tu es un mort debout deja . Pls aide moi le Plutot possible mon numero de contact est le 1646-991-9287 mon email est kellyray1102@yahoo.com. Merci d advance pour vos experiences et aide aussi
Jean-Baptiste WELLELE-ROSTAND
Bonjour Docteur,
Je souffre depuis une semaine d’une « pointe » dans le talon …
douloureux a la marche quand j’attaque talon, mais s’estompe su je marche sur la pointe du pied. Cette douleur m’est apparue à l’issue d’un triathlon courte distance (5km de course a pied), sur un pied qui jusqu’alors n’avais jamais présenté de signe de faiblesse, ou d’alerte.
Je précise que je pratique le triathlon, et que j’ai une charge d’entrainement d’environ 13 à 15h par semaine, avec une domination vélo. Environ 2h de course à pied par semaine, et 3h de natation.
depuis 1 semaine je n’ai pas couru, pour autant la douleur ne semble pas vraiment partir …. après le vélo, je ressend de nouveau la tension et donc la douleur plus vive (mais pas pendant).
Je me dit que le vélo tend peut etre la chaine postérieure et donc entraine un tension de l’aponévrose … et entretient donc un peu cette douleur.
Pour l’instant je fais :
– étirement de la voute
– massage de la voute (avec balle)
– massage et étirement de la chaine post complète
– argile verte
……
ca a l’air de durer, et je ne voudrait pas que la chose s’encre pendant trop longtemps …. avez vous des conseils ?
Jacques Pruvost
Bonjour,
Votre pointe au talon mérite d’être prise au sérieux. Si votre description est juste, nous pouvons localiser la douleur sous le pied, au niveau du talon et cette douleur ne vous gêne pas pendant le vélo.
A vous lire cette douleur ressemble à une « talonnade » et plus précisément à une atteinte de l’aponévrose plantaire à son insertion sur le calcaneum.
Deux heures de course à pied par semaine, cela n’est pas énorme et il serait intéressant de savoir ce qui a déclenché cette douleur : séances de VMA ou séances de vitesse, changement de sols avec entrainements sur la piste, changement de chaussures, changement de drop ?
Vous parlez de « chaine postérieure » et vous avez raison d’envisager une atteinte du système suro-achilléo-plantaire, un système très complexe dont nous ne connaissons pas encore tout de son rôle biomécanique.
Une échographie serait intéressante pour véritablement localiser l’atteinte tendineuse et repérer la structure qui souffre, insertion tendineuse, tendon ou jonction entre le tendon et le muscle plantaire.
Mieux vaut ne pas courir tant que la douleur est présente. Les massages, les étirements et l’argile verte sont les premiers soins à mettre en place et à poursuivre.
Si vous n’avez jamais consulté un podologue du sport, c’est le moment de prendre rendez-vous.
Pour résumer :
– comprendre d’abord pourquoi cette douleur est apparue,
– poursuivre les soins et arrêter de courir,
– faire une échographie,
– consulter un podologue du sport.
En fonction des résultats et du diagnostic, un traitement local par ondes de choc pourrait être le mieux adapté.
Attention ce type de tendinopathie peut durer des semaines, voire des mois. Il est important que cette douleur soit totalement absente avant de reprendre la compétition.
Tenez-nous au courant.
Cordialement
Dr J Pruvost
Pierrot Bernard
Bonjour
Ma sœur et moi souffrons depuis nos 18 ans environ de douleurs à la palpation et en forçant la flexion du gros orteil du pied et le pouce de la main. Les 2 pieds et les 2 mains sont concernés. La douleur est au niveau de la voûte plantaire et de la base du pouce. On arrête pas d’appuyer dessus avec des objets pointus car c’est une douleur qu’on a besoin de ressentir, je ne sais pas comment l’expliquer. Ce n’est pas une douleur inflammatoire. D’ailleurs j’ai fait un IRM qui n’a rien révélé. Les recherches sur Internet n’ont pas permis de trouver de maladie connue associée. On est un cas unique. Je n’ose même pas aller consulter car les médecins ne vont rien comprendre.