Réservoir à énergie
La créatine est fabriquée naturellement par le foie, le rein et le pancréas à partir de 3 acides aminés. On la retrouve également dans certains aliments plutôt d’origine carnée tels que la viande, la volaille et le poisson. Les besoins physiologiques quotidiens étant couverts par la synthèse corporelle et/ou apportés par l’alimentation, la créatine ne fait pas l’objet de carences particulières. Mise en réserve dans les muscles squelettiques sous une forme spécifique appelée phosphocréatine, son intérêt est double : elle permet de mobiliser et de régénérer l’ATP, une source majeure d’énergie, disponible immédiatement pour la contraction musculaire. La forme la plus répandue dans le commerce est la Créatine monohydratée, généralement accompagnée d’une prise de glucides et des conseils redoublés sur l’hydratation quotidienne (controverse sur les effets secondaires à type de crampe).
Performance musculaire
L’utilisation de la créatine comme complément alimentaire est devenue une pratique courante dans de nombreux sports. Son action est plébiscitée dans les sports de force comme en Musculation, ou bien dans les disciplines où les effort vont être brefs, intenses et répétés comme en Tennis, Rugby, Foot, ou encore en Aviron. A-t-elle un intérêt dans les sports d’endurance et plus particulièrement en Ultra marathon ou Ultra Trail ? Les études n’ont pas démontré d’intérêts particuliers en faveur de la performance aérobie. En effet, l’action de la Créatine affecte les fibres musculaires de type II (fibres actives dans les exercices de haute intensité). Mais l’idée de rendre le muscle plus fort et plus résistant à la fatigue a fait son chemin dans les sports d’endurance notamment en Cyclisme et en Triathlon. D’autres recherches doivent cependant compléter l’actualité sur son innocuité et confirmer les arguments actuellement en faveur pour une utilité dans les exercices prolongés.