Aujourd’hui, les poissons jouissent d’une excellente réputation diététique. Nous avons tous envie d’en manger. Poissons maigres ou gras : comment les différencier ? Lesquels choisir ?
S’il fallait une classification
- Les poissons « maigres » : flétan, églefin, merlan, merlu, thon (en conserves)… avec des valeurs en lipides inférieures à 2g/100g.
- Les poissons « gras » : maquereau, hareng, saumon, sardine,…. Leur teneur en matières grasses reste très raisonnable, de l’ordre de 2 à 12g/100g, ce qui ne doit pas vous empêcher d’en consommer. La moyenne est équivalente à celle d’un beefsteak.
Il y a gras et gras
Les lipides des poissons peuvent faire beaucoup pour vous. Les graisses des poissons présentent des acides gras particuliers et essentiels, les omega 3 (ω3), indispensables au fonctionnement de notre organisme. Ils participent à la protection cardio-vasculaire, la souplesse des vaisseaux sanguins, la fabrication de toutes les cellules (musculaires, cérébrales,…), à l’amélioration des fonctions neuro-musculaires,…
Un zeste d’iode dans votre assiette
Au vu des risques de surexposition à certains polluants de l’environnement (mercure, dioxines,…), l’ANSES* propose la consommation de deux portions de poisson par semaine en alternant les espèces, les sources d’approvisionnement et les recettes. Et, si vous souhaitez aller au-delà de ces recommandations, privilégiez les poissons maigres.
* ANSES : Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et de travail.