Récupération et étirements : les mobilisations articulaires spécifiques

Pour qui ?

  • Pour tous les sportifs.

Pourquoi ?

  • A titre diagnostique : pour vérifier l’existence d’une éventuelle perte de mobilité.
  • A titre curatif : pour améliorer les mobilités articulaires.
  • A titre préventif : lorsqu’elle est effectuée avant l’effort, la mobilisation articulaire permet d’éviter la présence de contraintes pouvant perturber la fonction ou le geste sportif.  Lorsqu’elle est effectuée après l’effort, la mobilisation passive assure la récupération de la meilleure intégrité ostéo-articulaire possible.
  • De manière globale, la mobilisation d’un membre doit permettre de mettre en évidence le retentissement d’une perte de mobilité d’une articulation sur l’ensemble de la mobilité du membre.

Comment ?

  • De manière analytique, chaque articulation est testée et traitée dans ses différents degrés de liberté selon les 3 plans de l’espace (frontal, sagittal et horizontal), mais également selon des paramètres plus spécifiques propres à chaque articulation (glissements, bâillements, compression et décompression).
  • L’aspect analytique prioritaire de cette technique se met dans un deuxième temps au service de la fonction.
  • La mobilisation doit se faire en dehors de toute influence musculaire, qu’elle soit active (contraction) ou passive (hypoextensibilité).
  • Le jugement du praticien doit être qualitatif et quantitatif.

Protocole

  • Par qui ? Par les masseurs-kinésithérapeutes.
  • Quand ? La mobilisation passive peut s’effectuer à tout moment du fait de sa dimension diagnostique.
    • En matière de récupération après un effort, il est préférable d’attendre le retour au calme.
    • Dans un objectif thérapeutique de normalisation des mobilités, il est conseillé d’effectuer ce type d’intervention à distance d’un effort.
  • Principes ? Le praticien est le seul juge de l’utilité de cette mobilisation avant l’exercice.
    • Cette technique nécessite un relâchement maximal du patient sans lequel toute mobilisation est laborieuse et risquée.
    • Il convient de respecter les amplitudes physiologiques et de rester à l’écoute du patient.

Contre-indications

  • Etats infectieux ou inflammatoires aigus.
  • Plaies.

Logo INSEPCette fiche est tirée du livre « Fiches pratiques pour la récupération en sport », de Christophe Hausswirth (INSEP Publications).
Pour commander ce livre : le site de la boutique de l’INSEP.