La testeuse
Laure Boucena Badon
28 ans
Educatrice
Taille : 1m65
Poids : 52 kg
Pratique du running depuis 10 ans environ
5 entraînements par semaine
Chronos :
Semi-marathon : 1h21mn30 – 10 km : 36mn45
Coureuse sur route
Les conditions du test
J’ai utilisé le sac lors de mes entraînements et sur le 30 km de l’Écotrail de Paris.
Le test
En découvrant le sac, je suis tout d’abord surprise par la couleur bleu turquoise et blanc. Ma réaction est positive car cette couleur change des camelbacks classiques noir et gris. J’ai été stupéfaite par sa légèreté et la souplesse du textile. Jusqu’à présent, les systèmes de portage étaient pour moi une invitation à la surcharge dorsale.
Le sac est livré avec une couverture de survie ainsi que deux bidons flexibles de 500 ml. Je m’aperçois également qu’il y a des bandes réfléchissantes qui ne dénaturent pas et qui assurent une sécurité supplémentaire lors des sorties nocturnes.
En comparaison à la version précédente, ce modèle propose un système d’accroche de deux sangles élastiques, l’une sur la poitrine, l’autre sur le diaphragme. Possibilité de trois réglages différents. Les sangles se fixent sur des passants souples et non plus plastiques. Le réglage est précis en fonction du gabarit. Il supprime les points de pression sur le sternum et ne gêne donc pas la respiration. De plus, il y a un système d’accroche bâton qui permet un accès rapide et facile lors des courses.
Maintenant place au test. C’est sur le 30 km de l’Écotrail de Paris que je l’ai l’utiliser pour la première fois. Le matin, je remplis mes gourdes flexibles d’un super mélange raisin-eau-sel. Elles rentrent parfaitement dans les poches qui leur sont destinées. J’ai mis en place mon téléphone et ma carte d’identité dans l’une des poches latérale zippée. L’autre poche latérale m’a servi à mettre mon gobelet en plastique. La poche dorsale m’a permis de mettre ma couverture de survie. Tout cela était obligatoire pour la course. Après avoir tout positionné, il me restait encore des poches disponibles pour pouvoir mettre une petite veste par exemple.
Le serrage du sac se fait facilement. Dès les premiers mètres après le lancement de la course, je ne sentais plus le sac sur moi. Une impression de légèreté. Au 10ème kilomètre, j’ai commencé à utiliser mes gourdes que je n’ai pas eu besoin de sortir des poches. L’utilisation est géniale. Pas de fuite et une facilité d’utilisation qui évite de s’éclabousser et de s’étouffer. Ces nouvelles valves propulsent bien l’eau pour s’hydrater rapidement. Les accès aux fermetures zippées pour prendre ma barre énergétique au top car la couture des zips ne se coince pas. Le seul bémol fut à partir du 24ème km, je commençais à sentir un léger frottement au niveau de mon cou.
À l ‘arrivée, je constate une grosse irritation. Je portais pourtant le tee-shirt Exo Pro W de chez Salomon qui était assorti à la couleur du sac, les femmes comprendront. Le col en V ne m’a pas du tout protégé. Je vous conseille ce tee-shirt qui est super agréable à porter malgré tout mais sans le sac ! Il faut donc mettre un tee-shirt col rond lorsque vous utilisez le sac. Malgré le temps ensoleillé, je n’ai eu aucune trace de transpiration au niveau de mon dos. La matière évacue toute marque désagréable de transpiration.
Actuellement je l’emporte partout avec moi lors de mes sorties longues. Ce sac est vraiment agréable à utiliser. Pour les traileurs qui font plus de 30 km, les deux gourdes ne vous suffiront pas. Il est possible d’acheter une poche à eau, une poche spéciale permet de l’y glisser. Ce produit est également facile à laver. Il ne perd pas sa couleur et son élasticité après une multitude de nettoyage.
Conclusion
Produit léger et agréable à porter, le sac S-Lab Skin 3 offre une multitude des rangements bien pensés en terme d’accessibilité. Sa capacité vous permettra de parcourir sereinement des grandes distances en autonomie complète.
Son prix de 145 euros est raisonnable car ce sac couvre vraiment un large panel d’utilisation.
Les caractéristiques
Le sac S-Lab Advanced Skin 3 est 30 % plus léger que la version précédente, soit 353 g (réel à vide) en taille XS/S. La technologie utilisée permet d’avoir un sac souple et respirant qui épouse le corps. On peut donc aborder les entraînements et courses de toutes distances.
- Avant
Il possède une accroche bâton 4d pour un accès rapide et facile qui peut également servir pour fixer des écouteurs de musique.
La poche zippée situé en dessous, offre une solution de rangement pour son téléphone, des gels et autres. Il y a deux poches frontales élastiques pour qui accueillent deux gourdes souples de 500 ml à valves buccales chacune. Le système de serrage Twin Link est composé par deux sangles élastiques qui s’accrochent au niveau de la poitrine et du ventre. On peut adapter ces accroches à différentes hauteurs. Et bien sur, le sifflet est présent, il peut se mettre à droite ou à gauche.
- Latéral
Il y a deux longues poches élastiques pour y mettre des gels.
- Arrière
Il y a deux poches zippées qui vont jusqu’au bas du dos. Elles sont recouvertes par un soufflet élastique. L’emplacement pour la poche à eau est composé avec un étui isotherme. Une poche pour la batterie de lampe frontale est située au haut du sac.
La fiche du produit
La poche à eau n’est pas livrée avec le sac, en revanche il contient deux flasques de 500ML
Poids: 270 g
Contenance: 5 litres
Caractéristiques:
- 2 poches latérales zippées
- 1 poche poitrine
- 1 compartiment arrière
- 1 poche arrière zippée
- 2 poches frontales élastiques pour hydratation
- 1 poche frontale zippée pour téléphone
- 1 poche batterie
- 1 poche arrière kangarou
- 2 bouteilles isothermes flexibles incluses (500 ml)
Prix : 145 €
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La galerie photo du test
