L’utilisation des bâtons durant une épreuve est quelque chose qui ne s’improvise pas ! Si, dans un premier temps, on peut penser que c’est d’une grande simplicité, un premier essai peut vite vous démontrer le contraire.
Il vous faudra expérimenter les différentes techniques d’appui et d’utilisation à l’entraînement ; sans quoi, ne vous étonnez pas qu’à la première utilisation, ceux-ci se transforment plus en gêne qu’en un réel bénéfice.
Comme toujours, tout est une histoire d’habitude et d’entraînement….
Petit rappel : lorsque vous abordez, dans la vie de tous les jours, l’utilisation d’un nouveau produit, que ce soit dans le cadre professionnel ou personnel, que faites-vous après l’excitation du déballage du produit ? Vous consultez la notice afin d’apprendre à vous en servir correctement.
Ici, c’est la même chose, à une toute petite différence près : lire la notice ne suffira pas, il vous faudra une période d’apprentissage.
Une bonne synchronisation à travailler
Dans un premier temps, vous devez apprendre à synchroniser bras et jambes, ce qui n’est pas forcément simple pour tous. Pour cela, n’allez pas dans la pente, mais sur le plat. La synchronisation pied-bras opposé se réalise naturellement lorsque vous n’avez aucun objet dans les mains mais dès que vous commencez à réfléchir, ça se complique ! C’est foutu, plus rien ne fonctionne !
Vous devez donc utiliser vos bâtons sans réfléchir au départ ! Ensuite, c’est la pratique qui va vous permettre d’évoluer et de progresser. Eh oui ! c’est comme pour tout, vous allez progresser en pratiquant.
Une fois que vous aurez réussi à synchroniser pied-bras opposé, il faudra régler les bâtons et ça non plus, ce n’est pas une mince affaire ! Cela paraît relativement simple, mais sur presque chaque bosse, vous allez devoir modifier vos réglages – sauf si vous avez pris l’option de bâton non réglables, bien entendu.
Pourquoi des réglages différents ? Tout simplement parce que les pentes sont différentes et qu’un mauvais réglage sur une pente très raide va entraîner un réel handicap et une fatigue supplémentaire.
Explications : A plat, votre bras doit faire un angle à 90°, mais dans une pente à 20 %, tout change. Ainsi, si, par exemple, votre bâton est initialement réglé à 120 cm à plat, il devra être à 115 ou 112,5 cm dans la pente.
Pour la descente, même chose. Vous devez trouver la hauteur afin que vos bâtons ne vous gênent pas, voire ne risquent pas de vous faire tomber…
Habituer le cœur et le cerveau aussi
Peu de personnes soupçonnent aussi que l’entraînement ne suffit pas ! Il faut également habituer le cerveau et le cœur à l’utilisation de bâtons.
Le premier doit se concentrer afin d’assurer une bonne synchronisation. Il doit, par exemple, gérer l’utilisation de vos bras et de vos mains dans des conditions différentes. Par conséquent, il va moins se focaliser sur vos pieds – ce qui occasionne parfois de drôles de surprises et des chutes. Vous devez donc toujours rester concentré.
Le second va s’emballer. En effet, l’utilisation des bras engendre une fatigue supplémentaire et une augmentation de la fréquence cardiaque de 10 à 12 pulsations par minute.
De fait, lorsque vous prenez vos bâtons, vous devez être d’une vigilance extrême au niveau de vos mouvements et surveiller votre cardio afin de ne pas vous faire exploser…
Une fois que vous aurez maîtrisé tout cela, vous pourrez les utiliser en course.
Les bâtons seront alors un atout et faciliteront votre progression !
L’utilisation des bâtons durant une épreuve est quelque chose qui ne s’improvise pas ! Si, dans un premier temps, on peut penser que c’est d’une grande simplicité, un premier essai peut vite vous démontrer le contraire.
Il vous faudra expérimenter les différentes techniques d’appui et d’utilisation à l’entraînement ; sans quoi, ne vous étonnez pas qu’à la première utilisation, ceux-ci se transforment plus en gêne qu’en un réel bénéfice.
Comme toujours, tout est une histoire d’habitude et d’entraînement….