En quelques mots
« Les parties dans le Bois et dans la ville sont bien réparties, c’est pratiquement du 50/50 : on est dans le Bois de Vincennes jusqu’au 7èmekilomètre environ, et on y entre à nouveau aux alentours du 18ème, résume Jean-Marie Grall, mesureur officiel du tracé. Cela permet de combiner ce poumon vert , pour le côté bucolique et dans l’ère du temps, et la découverte de Paris – avec notamment le passage place de la Bastille – qui est incontournable pour satisfaire, entre autres, les coureurs étrangers. »
Au fil des kilomètres
Le départ s’effectue tout près de l’esplanade du Château de Vincennes, sur la route de la Pyramide, à hauteur du Parc Floral. « Une grande artère, en faux plat descendant, beaucoup plus agréable qu’une côte pour un départ ! C’est une longue ligne droite d’1.8 km qui offre de bonnes conditions de début de course». D’autant que le cadre – arboré – est loin d’être désagréable.
Le peloton emprunte ensuite la route Saint-Hubert pour contourner l’hippodrome de Vincennes (entre les 2ème et 3èmekilomètres). « L’accès à l’avenue de Gravelle par la route du Pesage réserve une toute petite montée, mais qui est insignifiante pour les coureurs à ce stade de la course ».
Sur l’avenue de Gravelle, justement, les plus en jambes et curieux peuvent s’amuser à décrocher les yeux de leurs chaussures pour constater que, contrairement à ce qui est de mise dans la plupart des artères françaises, ici les numéros de la rue – pairs comme impairs – se suivent. Et pour cause ! « Il n’y a rien d’autre en face des bâtiments ! », uniquement des arbres et de la verdure…
La porte de Charenton, peu avant le 7ème kilomètre, marque la sortie du Bois. Se présente alors la rue de Charenton avec « une belle descente entre les 7ème et 8ème kilomètres ».
Un passage à mettre à profit avant d’attaquer la rue Taisne qui permettra de rejoindre la place Felix Eboué. « Il y a là une belle côte, d’environ 300 mètres, à 3 ou 4%… » Autrement dit la première difficulté du parcours.
L’avenue Daumesnil, descendante, offre ensuite une belle respiration. « Jusqu’à la Bastille, c’est une partie facile, avec en plus une voie large, aérée, et des beaux magasins sur les côtés ».
Entre les 10ème et 11ème kilomètres, les coureurs traversent une première fois la place de la Bastille. « L’occasion, pour ceux qui sont au cœur du peloton, de voir la tête de course repasser par cette place. Les meilleurs, eux, sont alors déjà aux alentours du 15ème kilomètre ».
Le large boulevard Bourdon mène ensuite les semi-marathoniens sur les quais de Seine qu’ils remontent jusqu’à l’Hôtel de Ville. Pas de difficulté particulière au niveau du relief du parcours, mais quelques relances à hauteur de ce point névralgique de Paris : virage à droite pour rejoindre la place de l’Hôtel de Ville, puis immédiatement à gauche dans la rue Victoria et autre virage très serré à droite pour emprunter la rue de la Coutellerie qui rejoint la Rue de Rivoli. Tout cela en quelques centaines de mètres.
Après avoir remonté la rue de Rivoli, les coureurs débouchent donc une deuxième fois sur la place de la Bastille (peu avant le 15ème kilomètre) et se dirigent vers la jonction avec la rue du Faubourg Saint-Antoine, considérée comme le point noir de ce tracé puisqu’il s’agit d’un passage très étroit avec donc des risques de ralentissement…
Arrivés au ravitaillement de l’Hôpital Saint-Antoine (16ème km), les participants s’engagent sur la rue de Reuilly. Plate jusqu’au croisement du boulevard Diderot, la chaussée s’incline ensuite et offre une nouvelle côte d’environ 300 mètres. « Là, ça fait mal, c’est souvent là que se joue la course ».
Après avoir rejoint pour la deuxième fois la place Félix Eboué, le peloton respire en descendant l’avenue Daumesnil jusqu’à la Porte Dorée qui marque l’entrée dans le Bois de Vincennes (18ème km environ) à hauteur de Palais de la Porte Dorée. « Les coureurs passent au dessus du périphérique et font alors le tour de l’ancien zoo. Sur la Route de Ceinture, ils laissent le Lac Daumesnil sur leur droite avant de tourner à gauche sur l’avenue de Saint-Maurice, qui réserve une petite montée pour rejoindre l’avenue Daumesnil ». Ce sera alors la dernière ligne droite avant l’arrivée « sur une chaussée très large, et en en faux plat descendant ».
Les informations pratiques (horaires, retrait des dossards, etc…) sur l’épreuve sont sur la fiche du semi-marathon de Paris dans notre calendrier des courses.