Il y a plusieurs manières de décrire le parcours de la Prom’Classic. On peut d’abord évoquer le cadre : Nice, la très réputée Promenade des Anglais, la mer Méditerranée d’un côté, les grands hôtels et bâtiments de grand standing de l’autre. On peut aussi parler de la météo. Et sans présager du temps qu’il fera ce dimanche 6 janvier, force est de constater que la Côte d’Azur offre souvent des températures plus douces que la moyenne en cette période. Et puis il faut bien sûr en venir au tracé en lui-même : « A partir du moment où il n’y a pas de vent, c’est le parcours idéal : plat, avec une seule relance, pas de virage, un revêtement de sol très homogène. La course pour faire un bon chrono », lance Thibaud Naël, troisième de l’épreuve l’an dernier (en 28mn58s, son record personnel), après avoir terminé deuxième en 2011 (29mn24s) et 2009 (29mn10s). Avec des records en 32mn44s chez les femmes (en 2008 par Christelle Daunay) et 28mn38s chez les hommes (en 2007 par Saïd Tbiri), la Prom’ Classic s’est en effet taillée une sérieuse réputation de course rapide que personne ne dément. Chacun avec son objectif, mais « du coureur lambda aux coureurs de l’Elite, beaucoup préparent la Prom’, confie Christelle Daunay. On a souvent envie de battre son propre record parce que le parcours s’y prête, même si c’est le début d’année. Mais c’est avant tout une course plaisir avec une super ambiance ».
Ce qui inspire ce conseil à Thibaud Naël : « Attention à ne pas se faire surprendre. Il y a une belle émulation, avec notamment un échauffement collectif… Ca part vite devant, et le peloton a tendance à suivre, il ne faut pas se laisser emballer ».
Cette année, 7 000 dossards devraient être délivrés, et bien que la chaussée soit large, les organisateurs ont décidé d’instaurer un départ par vagues (SAS 1 pour les moins de 35mn et moins de 40min pour les licenciés FFA, SAS 2 en moins de 45 minutes, Sas 3 en moins de 51mn, SAS 4 pour les femmes qui le souhaitent et enfin SAS 5 au-delà de 51 minutes). « Placez-vous bien dans le SAS qui vous correspond, prévient Thibaud Naël. Mal se positionner sur la ligne de départ serait la première erreur ».
A partir de 10 heures, le long cortège prendra donc possession de la Promenade des Anglais pour un aller-retour entre le Théâtre de Verdure et l’aéroport.
« Généralement, sur 10 km, les cinq premiers passent plutôt bien, on est rarement fatigué. Sur la Prom’Classic, une fois qu’on a fait demi-tour, on aperçoit l’arrivée. On repère facilement le Negresco notamment, et l’arche. Je trouve que ça facilite les choses, surtout quand on n’a pas trop l’habitude de courir. C’est plus concret », explique Thibaud Naël qui ne sera pas présent cette année puisque tout juste opéré suite à des douleurs récurrentes au tendon d’Achille.
Et ce pompier de 28 ans qui courra après sa convalescence sous les couleurs du Team Terre de Running tient à rassurer ceux et celles qui s’inquièteraient de la gestion des Fêtes de Noël si rapprochées de la course : « Ce n’est pas parce qu’on a fait la fête le 31 qu’on ne va pas faire une bonne course. On a le temps de récupérer entre-temps. Pas la peine de se priver et de créer des frustrations ! Si l’on vise un chrono, le gros du travail est déjà fait. Et puis les Fêtes correspondent souvent à une période de congés, où l’on a pu se reposer. On peut aussi profiter des vacances pour, pourquoi pas, rajouter un entraînement si on en a l’occasion. Un petit footing qui permettra d’éliminer les excès. Et la première semaine de janvier, l’essentiel est bien se reposer, de ne pas faire la séance de trop ». Et de conclure, avec le sourire : « Ce qui est bien avec la Prom’Classic c’est qu’elle arrive au moment des résolutions de début d’année. Très tôt, au moment où l’on n’a pas encore eu le temps de les laisser tomber ! »
NB : Le 24 décembre 2012, Christelle Daunay nous a annoncé qu’elle ferait son retour à la compétition le 6 janvier 2013 sur la Prom’Classic (en savoir plus ici).
Les informations pratiques sont sur la fiche de la Prom’Classic dans notre calendrier des courses