Lepape-info : Etes-vous remis de votre chute sur le Gruissan Phoebus Trail (voir le compte-rendu de l’épreuve) ?
Sylvain Court : J’avais un hématome assez impressionnant au niveau des côtes. J’ai donc passé des radios et une échographie, mais en fait, il n’y avait rien de cassé. J’ai eu des douleurs pendant une semaine, qui ont un peu ralenti ma reprise de l’entraînement. J’ai privilégié le vélo plutôt que la course à pied pour ne pas perdre trop de temps avec l’Eco-Trail qui arrivait vite… Mais heureusement, les douleurs ont disparu.
Lepape-info : Vous revenez défendre votre titre sur l’Eco-Trail de Paris (voir les résultats 2013). Etait-ce pour vous un rendez-vous incontournable au moment de planifier votre saison ?
S. C. : Disons que j’en garde un bon souvenir de l’an dernier. C’était ma première grosse victoire depuis mes débuts en course à pied. L’idée de reprendre le départ avec le dossard numéro un m’a pas mal motivé. J’y vais donc pour tenter de refaire aussi bien. Mais sans trop de pression non plus !
Lepape-info : Certains reprochent à ce 80 km de l’Eco-Trail de Paris son caractère trop roulant. C’est visiblement une épreuve qui vous plaît ?
S. C. : Moi, ce que j’aime dans le trail, c’est la diversité, dans les parcours, et les courses que l’on prépare. L’entraînement est différent en fonction de cela. Je ne recherche pas uniquement à courir en montagne ou avec de très gros dénivelés. Donc, j’aime bien cette épreuve, et puis le fait de courir à Paris ajoute un côté mythique à l’événement. Sur le 80 km, il y a peu de dénivelé, mais du coup, on court quasiment du début jusqu’à la fin… Donc cela peut être aussi fatigant que les Templiers par exemple…
Lepape-info : Vous estimez-vous autant en forme que l’an dernier avant ce rendez-vous parisien ?
S. C. : J’ai fait à peu près la même préparation. Sur les deux dernières semaines, j’ai repris exactement les mêmes séances. Avec notamment une séance de 500 mètres, qui ne payait pas de mine mais sur laquelle j’ai amélioré mes chronos de deux ou trois secondes. C’est donc plutôt encourageant. La forme est là. J’avais pris un peu de retard en début d’année, avec quelques tiraillements aux adducteurs après des séances de ski de fond. J’ai été un peu moins vite en forme que l’an dernier, mais j’ai bien rattrapé. Cela dit, c’est toujours difficile de savoir à l’avance, sur une épreuve d’ultra… De nombreux paramètres entrent également en compte : l’alimentation, la gestion de course…
Lepape-info : Quelle sera la suite de votre programme ?
S. C. : J’espère bien figurer sur la Maxi Race où il y aura un plateau énorme. Puis, j’ai prévu le Lavaredo. Je tenais à passer le cap des 100 km cette année. Ensuite, normalement, la CCC. Pour le reste, il y a les championnats de France, et j’aimerais retourner aux Templiers. Mais c’est encore loin…
Lepape-info : La Maxi-Race sera notamment qualificative pour les championnats du monde de trail 2015 (voir plus d’informations). Le fait d’intégrer l’équipe de France fait-il partie de vos objectifs cette année ?
S. C. : J’avais déjà planifié la Maxi Race avant de savoir qu’elle serait qualificative pour les Mondiaux. Maintenant, c’est sûr que si je peux gagner ma place en équipe de France, je ne vais pas m’en priver… (sourire)