La première réaction a été publiée hier sur la page Facebook du Marathon de Toulouse Métropole, précisant notamment : « L’organisation tient à s’excuser pour le manque d’eau sur certains points de ravitaillements (essentiellement du 12.5 au 22.5). Nous sommes sincèrement désolés et tardions à répondre car nous essayons de comprendre ce manquement ».
Contactée ce mercredi 30 octobre 2013, la responsable de l’organisation précise : « Pour les coureurs qui ont bouclé le marathon en 3h30 / 3h45, ça allait. Ensuite, effectivement, il y a eu des problèmes ». Bien consciente que la chaleur présente dès le début de journée a pénalisé de nombreux concurrents, Justine Nayrolles sait également que le facteur météorologique ne peut pas expliquer, à lui seul, ce problème. « Il aurait peut-être pu manquer un peu d’eau, mais pas à ce point, et surtout pas si tôt sur le parcours ».
Il semble que la distribution en eau n’ait pas toujours été effectuée à l’aide de gobelets (qui avaient pourtant été prévus par l’organisation, précise Justine Nayrolles), mais en fournissant directement des bouteilles aux coureurs. Problème : le packaging était soit 0.5 litre, soit 1.5 litre. Des quantités qui ont certes permis à certains de s’asperger à volonté pour rafraîchir l’organisme, mais qui ont également fait descendre les réserves beaucoup trop vite.
La responsable de l’organisation ajoute : « Nous allons faire le point, notamment à l’aide de vidéos, pour avoir des éléments plus précis sur ce qui s’est réellement passé ».
Cette septième édition de l’événement était support des championnats de France de marathon et a permis d’établir un nouveau record de participation avec 4 252 partants. Aux coureurs engagés en individuels il convient d’ajouter les relayeurs (537 équipes de 4 figurent au classement), soit un peu plus de 2 000 coureurs qui, comme le précise Justine Nayrolles « se relaient, et ne sont donc pas tous sur le parcours en même temps. Et n’ont pas les mêmes besoins en ravitaillements, puisqu’ils effectuent tous des distances plus courtes ».
Précisons qu’aucun incident médical grave n’a été déploré. Trois personnes ont été évacuées par les secours pendant l’épreuve. Et rien ne permet de dire que le manque d’eau en est la seule cause.
Mais l’organisation promet de tirer les enseignements, et de remédier au problème pour la huitième édition du Marathon de Toulouse Métropole prévue le 26 octobre 2014.