Comme l’année dernière, le temps était radieux hier à Paris pour cette nouvelle édition du marathon de Paris. Et comme en 2017, c’est le Kenyan Paul Lonyangata qui s’est imposé, cette fois dans le temps de 2h06’25.
Par contre, côté français, les forces en présence n’étaient pas les mêmes au départ sur les Champs Elysées.
En l’absence notamment des internationaux Hassan Chahdi et Benjamin Malaty, déjà qualifiés pour les Championnats d’Europe de Berlin en août prochain, ce sont Jean-Damascène Habarurema, Benjamin Choquert, Nicolas Navarro et Romain Courcières qui représentaient les meilleures chances tricolores.
D’ailleurs, dès le début de la course, Habarurema prenait un départ rapide pour se détacher du groupe des autres Français. Mais après un passage en 1h05’13 au semi-marathon, il commençait à fléchir, perdant régulièrement du terrain sur Benjamin Choquert (1h07’14 au semi) et Nicolas Navarro (1h07’22), les deux tricolores à ses trousses. « Ce matin, j’ai senti que le corps réagissait, lâchait Habarurema. Je l’ai donc poussé sur des allures de 3’00 au km. Mais le corps parfois fait des siennes et j’ai eu quelques crampes sur la fin de la course. »
Malgré une fin de course délicate, Habarurema conservait de justesse sa place de premier Français juste devant Nicolas Navarro, auteur d’un gros finish (17e en 2h15’13 contre 18e en 2h15’14), alors que Benjamin Choquert terminait troisième Français en 2h15’41. « Je suis très content, savourait Navarro. Je suis très satisfait du chrono. Faire entre 2h15 et 2h16 était vraiment ce que je visais. Je suis revenu sur Benjamin au 28e km, on est restés ensemble jusqu’au 39e avant que je relance. »
Plus loin, on retrouve Julien Masciotra (22e en 2h19’07) et Romain Courcières (23e en 2h19’12), alors que chez les femmes, derrière la Kenyane Betsy Saina (victorieuse en 2h22’55), c’est Elodie Navarro-Alexandre qui a terminé à la première place tricolore en 2h39’41.
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Julien
Bravo à tous les participants