Les résultats de Paris- Versailles, le 30 septembre 2012

24 809 coureurs au départ !

Sous le soleil, la 35e édition de Paris-Versailles a une nouvelle fois connu le succès.

Une grande classique. Rien à dire, Paris – Versailles assume chaque année son statut.

En ce dimanche 30 septembre, les transports en commun sont bondés. Il est 8h30 du matin, les coureurs à pied ont envahi les wagons et les quelques passants regardent étonnés, ces hommes et ces femmes en short et tee-shirt, dossard déjà épinglé sur le torse. Les discussions tournent autour des ambitions chronométriques ou de quelques inquiétudes. Est-ce qu’il y aura des toilettes ? Va-t-on avoir le temps de déposer notre sac ? A quelle heure faut-il se glisser des les sas ? Les plus expérimentés donnent quelques consignes, rassurent et tous se dirigent tranquillement vers les départs.

Il est vrai qu’avec le système de vagues par groupe de 350 coureurs sur une durée d’une heure il n’y a aucune raison de paniquer. Devant, les coureurs élites s’échauffent tranquillement alors que les anonymes choisissent l’entraînement collectif, le Champs de Mars ou les à-côtés le long de la Seine.

Paris Versailles 2012
Olivier et Benoit Tanguy

A 10 h après le départ des handisport, les postulants à la victoire s’élancent. 16 km de bonheur entre Paris et Versailles mais aussi 16 km d’effort avec la mythique côte des Gardes. « On nous en avait tellement parlé, » commente ainsi Olivier et Benoit Tanguy, 27 et 24 ans qui participaient à leur premier Paris-Versailles. Tous deux ingénieurs, ils n’ont guère le temps de s’entraîner d’autant qu’ils aiment aussi jouer au tennis et au football. « En fait, c’est notre deuxième dossard  car j’avais fait le semi de Paris il y a deux ans, explique Benoit. Moi c’était l’an dernier précise Olivier. On a chacun mis trois jours à s’en remettre. Là ça devrait être mieux même si les jambes sont dures ! C’était super. Le parcours est top, l’ambiance sympa mais ce n’est pas facile surtout la dernière côte du 14e ! Elle m’a semblé beaucoup plus difficile que la côte des Gardes que nous avons bien su gérer. Nous avons couru à deux c’est le bon choix on ne s’est pas lâché et on s’est soutenu dans nos coups de moins bien.»

Hé oui, Paris-Versailles, c’est la côte des Gardes mais aussi après la forêt de Meudon, quelques côtes surprises à négocier et le faux plat montant menant sur la ligne d’arrivée…

Devant, la victoire fut incertaine jusqu’au bout avec un sprint final endiablé. L’Ethiopien Zawude Tebalu, 25 ans, devance son compatriote Girmay Bihranu Gebru. Juste derrière, le Kényan Isaac Mukundi Mwangi complète le podium. Abdellatif Meftah, termine premier Français. Victorieux en 2010, il termine 12e. Thierry Guibault est 18e et Ali Ouadih, 19e.

Paris Versailles 2012
Séverine Hamel

Côté féminin, triplé kenyan. Cynthia Jerotich, victorieuse de l’Humarathon s’impose. Elle devance Gladys Kipsoi et Sarah Chepchirchir qui termine l’épreuve avec courage malgré une blessure au dos contractée à 3 km de l’arrivée. Séverine Hamel, première Française, se classe 10e. « J’ai pris beaucoup plus de plaisir que l’année dernière mais il est vrai que l’an dernier, je n’avais jamais couru plus de 10 km ! Là je prépare mon premier semi marathon (la semaine prochaine à Beaufort en Vallée), ça s’est donc bien mieux passé. L’ambiance était super, j’ai été très bien encouragée par mes compagnons de route mais la fin est toujours aussi dure… »

L’avenue de Paris, cette longue ligne droit menant au château en faux plat montant. La ligne d’arrivée franchie, les coureurs savourent leur performance, comparant leur expérience. « L’an dernier j’ai fait le semi de Paris en 1h32 mais j’ai préféré ce parcours c’est plus varié même si je reconnais que le parcours du semi est très beau. J’ai bien terminé sans trop souffrir mais ce dernier faux plat montant n’en finit pas. L’alternance montées-descentes, villes-forêt est super aussi », commente Alexandre Richard, 24 ans, Parisien et étudiant.

Frédérique Thaller, 42 ans, trois enfants, a rechaussé ses runnings après dix ans d’interruption. « J’ai fait un 10 km en juin 2011 et me voilà. Ce fut super, une très bonne organisation, un super parcours. Un bémol : le départ… Je trouve que les vagues au départ, c’est bien mais les niveaux sont trop disparates, on est obligé de doubler un peu trop souvent. Mais je vais oublier et ne garder en mémoire que ce parcours génial avec les côtes et surtout les descentes, du pur bonheur ».

Le mot de la fin pour cette super 35e édition de Paris-Versailles.

Les résultats

Hommes

1. Zawude TEBALU (ETH, n°3), 47m01s
2. Girmay BIRHANU GEBRU (ETH, n°13), 47m02s
3. Isaac MUKUNDI  MWANGI (KEN, n°5), 47m06s
4. Paul MELLY (KEN), 47m52s
5. Salim SAITI (KEN), 48m31s
6. Geoffrey KENESI (KEN), 48m33s
7. Abebe NEGEWO (ETH), 48m55s
8. Gervais HAKIZIMANA (RWA), 49m05s
9. Moses KIPRUTO (KEN), 49m05s
10. Abdelhadi EL HACHIMI  (BEL), 49m10s

12. Abdellatif MEFTAH (FRA), 49m51s
18. Thierry GUIBAULT (FRA), 51m56s
19. Ali OUADIH (FRA), 51m57s
20. Florian THEOFILE (FRA), 52m38s
21. Benoît HOLZERNY (FRA), 52m59s
22. Vincent ROUSSEAU (FRA), 53m13s
23. François LHUISSIER (FRA), 53m17s
24. Sylvain DODE (FRA), 53m25s
25. Mohamed SERBOUTI (FRA), 53m47s

Femmes

1. Cynthia JEROTICH (KEN, n°81), 54m58s
2. Gladys KIPSOI (KEN, n°78), 55m07s
3. Sarah CHEPCHIRCHIR (KEN, n°75), 55m36s
4. Tsehay  DESALEGN (ETH), 56m23s
5. Dehininet DEMSEW, 56m34s
6. Elsabet BULI (ETH), 58m01s
7. Tigist WORKU (ETH), 58m16s
8. Olga SKRYPAK (UKR), 58m37s 
9. Nancy OMWENGA (KEN), 58m43s
10. Séverine HAMEL (FRA), 01h00m31s

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